De toute évidence, le Boeing 747 du flotte royale de Bahreïn on continue à en parler.
Après un passage remarqué en début de semaine dernière, l’imposant avion aux couleurs de ce pays du Golfe Persique a effectué une nouvelle courte escale à l’aéroport Nice Côte d’Azur ce samedi.
Un arrêt de plus d’une heure, durant lequel le les moteurs n’auraient pas été coupés selon Patricia, qui participait à un cours de qi gong au Musée des Arts Asiatiques, en face du tarmac.
« Je suis arrivé à 10h27 et je suis reparti à 11h40, les moteurs tournaient toujours donc sont restés allumés pendant au moins 1h10, voire probablement plus », elle a assuré Nouvelles.
« Nous avons trouvé cela inacceptable. Pourquoi les moteurs tournaient-ils en permanence, alors qu’on nous dit d’économiser de l’argent, d’être écologistes? »
Une question de temps
Contacté par Belle matinée, un porte-parole de l’aéroport confirme le passage du Boeing 747 mais ne précise pas la durée précise de cette escale. Or, le temps est au cœur de la réglementation, « l’un des plus restrictifs de France », il assure.
Pour un avion dont le poids est supérieur à 140 tonnes, ce qui est le cas de l’engin bahreïnien, l’APU (un petit moteur permettant d’avoir de l’électricité à bord lorsque l’avion est à l’arrêt) peut être allumé pendant 30 minutes après l’atterrissage et 30 minutes avant le décollage.
Autrement dit, si l’escale ne dure qu’une heure, le pilote a le droit de laisser tourner ce moteur APU. « C’est une situation assez exceptionnelle »» reconnaît le porte-parole de l’aéroport.
Dans le cas d’un vol commercial, les moteurs doivent être éteints à l’arrivée à la passerelle, où l’avion est relié par câbles à une alimentation électrique afin d’effectuer les opérations nécessaires au décollage sans brûler inutilement du kérosène.