C’est au retour de vacances en famille que Tommy Paul Quinn, deux ans, a commencé à ressentir des douleurs abdominales, raconte Le miroir. Au début, ses parents, Nicole et David, ainsi que les médecins, pensèrent qu’il s’agissait d’une simple constipation. Mais en tant qu’infirmière, Nicole ne pouvait ignorer un détail : la douleur ressentie par son fils semblait s’aggraver après les repas.
Une allergie alimentaire a même été envisagée. Mais malgré les conclusions de la mère, les médecins n’ont pas changé d’avis. C’était lors d’une réunion de famille où Tommy était plutôt léthargique que Nicole a décidé de contacter les secours. La famille s’est ensuite précipitée à l’hôpital pour enfants de Glasgow. Après une consultation, les médecins ont détecté
une masse dans l’abdomen de Tommy.
À seulement deux ans, il n’a que 50/50 de chances de survivre.
Après des jours de tests et une échographie minutieuse, le diagnostic tant redouté est officiel : Tommy souffre d’un neuroblastome de stade 4une forme rare et agressive de cancer qui touche les jeunes enfants. Cette tumeur maligne, logée dans sa glande surrénale, s’était déjà propagée à d’autres parties de son corps, notamment aux ganglions lymphatiques, à la cage thoracique et à la moelle épinière.
La famille, dévastée par cette nouvelle, a dû se rendre à l’évidence : malgré un taux de survie de 50%, les risques de récidive sont extrêmement élevés avec cette forme de cancer, ce qui peut réduire les chances de survie à seulement 5 à 10 % en cas de rechute.
« Il roule dans la pièce »
Tommy, de son côté, semble ignorer la gravité de sa maladie. Ses parents décrivent un petit garçon plein d’énergie et de vierefusant de se laisser abattre par les traitements épuisants. Après plusieurs séances de chimiothérapie, il a surpris les médecins et son entourage en se levant avec une énergie sans faille. « Il roule dans la pièce, même connecté à plusieurs lignes de chimiothérapie« , a déclaré Nicole aux médias britanniques.
Après l’opération, le petit garçon a rapidement repris ses activités favorites, notamment sauter sur son trampoline. Les médecins prédisaient 18 mois de traitement intensif avant de pouvoir déterminer si le cancer est en rémission. En attendant, Nicole et David font preuve d’un optimisme prudent, tout en planifiant l’avenir.