« Nous n’utilisons pas les Jeux olympiques pour obtenir une prime », a déclaré le syndicaliste. « C’est un défi artisanal, et nous voulons que le savoir-faire soit récompensé à sa juste valeur. »
Nouvelle mobilisation à la @MonnaieDeParis avec le soutien de @BinetSophie
La grève continue, on lâche rien pour la reconnaissance du travail, des compétences.
Arrêtez de mépriser !
Dans ce contexte d’inflation, il y a urgence d’augmenter les salaires !#médailles #JOP2024 pic.twitter.com/3MpjHaruJ9– CGT Finances (@CgtFinances) 4 avril 2024
Après avoir manifesté lundi au siège de la Monnaie française, les médailleurs en grève se rassembleront ce jeudi devant le ministère de l’Economie.
« La production de médailles n’a pas été arrêtée ; toutes les médailles ont été frappées et seront livrées à temps », a déclaré la Monnaie française, ajoutant que le syndicat CGT avait refusé deux propositions de primes liées aux Jeux et que seulement 0,44 pour cent des travailleurs étaient actuellement en grève.
Mais Faillenet a réfuté les affirmations de sa direction concernant la préparation des Jeux.
« La production n’a pas encore démarré pour certaines catégories de médailles », a-t-il déclaré, prédisant deux conséquences probables si les revendications du syndicat ne sont pas satisfaites : « des médailles qui ne sont pas à la hauteur des normes de production requises » ou « des retards de production qui pourraient entraîner certaines épreuves se déroulent sans médailles.
« Ce qui compte, ce n’est pas le pourcentage de grévistes, puisque ce sont ceux qui grévistes qui remportent les médailles », a-t-il déclaré.
Les grèves préoccupent à la fois le Comité international olympique et les autorités françaises à l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux du 26 juillet. Le principal syndicat des transports parisiens a déjà émis un préavis de grève de plusieurs mois, y compris la période olympique, à titre préventif pour pousser la direction à entamer des négociations collectives.
Le président du comité Paris 2024, Tony Estanguet, a demandé une « trêve » sans grève pendant les Jeux, ce que la CGT a rejeté : « Nous n’empêcherons personne de défendre ses droits », a déclaré mardi Sophie Binet, dirigeante de la CGT. une interview avec RTL.