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Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour cette enseigne de décoration et ses 150 magasins en France

Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour cette enseigne de décoration et ses 150 magasins en France

Entre cadeaux pour les proches, décorations de Noël, et envie de se faire plaisir en changeant un peu de déco, les fêtes de fin d’année sont souvent une bonne période pour les enseignes de décoration d’intérieur. Les 2.500 salariés de cette enseigne de décoration belge espèrent en tout cas qu’un miracle de Noël arrivera et sauvera leur emploi et leur entreprise qui est menacé de faillite depuis presque quatre ans maintenant.

En juin dernier, Casa a lancé l’opération « Tout doit disparaître »une braderie massive qui visait à accélérer le renouvellement de son offre en magasin. Produits vendus avec 70% de réduction dans le but de générer un peu de trésorerie pour cette entreprise qui en manque cruellement. Mais cela ne semble pas avoir suffi. La marque belge reste dans une situation financière très délicate.

Casa en crise depuis les années 2000

Faire partie des marques de décoration préférées des Français ne vous protège pas de la crise. C’est la malheureuse expérience que vit la société Casa depuis maintenant près de quatre ans. La marque d’abord a frôlé la faillite en 2020 avant que l’entrepreneur libano-suédois Ayad Al Saffar ne l’achète. Mais il ne parvient pas à sauver le groupe, qu’il vend au directeur commercial Frank Pruijn.

Prise dans une crise dont elle ne peut sortir, la nouvelle direction du groupe a expliqué que « le récent
évolution négative du marché du commerce de détail »
contrecarré les plans des différents acheteurs.
« Malgré les progrès réalisés et en raison de plusieurs évolutions défavorables sur le marché de détail,
la situation de Casa International reste vulnérable. Cela entraîne donc d’importants problèmes de trésorerie qui menacent la continuité des activités et nécessitent des mesures d’urgence.

crédit photo : Shutterstock
Casa au bord de la faillite.

La justice belge accorde un sursis à Casa

Pour faire face à ses difficultés financières, Casa International a demandé et obtenu un sursis le 30 octobre. La justice belge a en effet autorisé l’ouverture d’un
« procédure de réorganisation judiciaire »en raison de« d’importants problèmes de trésorerie qui menacent la continuité de l’activité ». Le tribunal de commerce a ainsi évité la faillite totale de l’entreprise qui a désormais un peu de temps devant elle pour renégocier vos dettes.

Les propriétaires et gérants de Casa ont donc quatre mois, soit jusqu’au 12 mars 2025, pour parvenir à un accord avec leurs créanciers. « Cette approche devrait donner à l’entreprise le répit dont elle a besoin pour préserver la continuité des activités et envisageons l’avenir avec confiance. »a déclaré la direction de Casa International, dans un communiqué. Cette décision de la justice belge représente donc une bonne nouvelle pour 2500 salariés travailler dans 400 magasins et dans huit pays.

Couverts et assiettes

crédit photo : Shutterstock
L’enseigne Casa sauvée par la justice belge.

Casa : combien de fermetures de magasins ?

Il est toutefois difficile de prédire les conséquences exactes de cette mesure. Un plan social validé au début de l’été avait prévu la fermeture de quarante-six magasins en France, mais depuis la procédure de réorganisation judiciaire, des rumeurs indiquent que ce chiffre pourrait en réalité être bien inférieur. La direction de Casa International n’a pas souhaité « entrer dans les détails concernant l’évolution du nombre de magasins ou collaborateurs par pays au cours de l’année écoulée.

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Combien de magasins vont fermer ?

« Les points de vente ont dû baisser le rideau, les salariés ont été informés et finalement, ils sont restés ouverts. Soit le projet n’était pas justifié, soit c’est une grave erreurou il y a une autre intention derrière cela. Y aura-t-il une procédure de recouvrement judiciaire ? Une liquidationpour éviter de payer la facture du plan social ? »déplore Élodie Ferrier, secrétaire fédérale de la CGT Commerce et Services, qui craint une disparition totale de l’entreprise.

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