les maires sous pression pour organiser des élections législatives
Vacances des élus et agents, manque d’assesseurs, événements sportifs ou culturels, coûts écrasants… Il ne reste que 18 jours aux 36 000 conseillers municipaux de France pour organiser cette élection inattendue.
Dimanche 9 juin, à 21h02 précises, Dorian Coge, maire sans étiquette de Blangy-le-Château, village de 728 habitants niché dans le Pays d’Auge (Calvados), a retiré les affiches des candidats aux européennes collées dessus. les panneaux électoraux installés dans sa commune. Au même moment, Lucas Véran, adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), était en plein dépouillement lorsqu’Emmanuel Macron, constatant l’écrasante victoire du Rassemblement national, annonçait aux Français la dissolution du l’Assemblée nationale. « J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote (…) Je signerai dans quelques instants le décret convoquant les élections législatives qui se tiendront le 30 juin et le 7 juillet »dit-il avec une expression sérieuse.
Soudain, c’est le « choc », « anxiété »LE « coup dur »là « bombe » » confient des édiles des quatre coins de la France interrogés par Le Figaro. Un compte à rebours inattendu de trois semaines a donc commencé chez les 36 000…