Les lutteurs russes refusent de participer aux JO, la fédération dénonce une « parodie de compétition »
La Fédération russe de lutte a annoncé samedi que ses lutteurs autorisés à participer aux JO avaient refusé « à l’unanimité » de se rendre à Paris.
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Les athlètes russes sont de moins en moins nombreux pour les Jeux. Après le refus de la Russie d’envoyer ses judokas à Paris, les lutteurs ont eux aussi choisi de ne pas participer aux Jeux olympiques, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août. Contrairement à ce qu’avait annoncé le Comité international olympique (CIO), la Fédération russe de lutte a annoncé samedi 6 juillet que ses lutteurs avaient refusé « à l’unanimité » de faire le déplacement, dénonçant « restrictions infondées ».
« Nous n’acceptons pas le principe non sportif de sélection sur lequel le Comité International Olympique (CIO) s’est basé pour établir sa liste d’athlètes autorisés et dont l’objectif est de porter atteinte à l’unité de notre équipe »a expliqué la Fédération dans un communiqué. « Les lutteurs russes ont pu obtenir 16 des 18 licences olympiques possibles (…) dans des conditions de menaces de sanctions et de restrictions infondées. »
Dans sa liste des lutteurs russes autorisés à participer, le CIO n’en a finalement retenu que dix, excluant les plus titrés, dont le double champion olympique Abdulrashid Sadulaev et le double champion du monde Zaur Uguev. « Le monde unifié de la lutte a perdu sa dernière chance de voir une compétition entre les plus forts aux Jeux Olympiques »a déclaré la Fédération russe de lutte.
« Ce ne sont pas des Jeux Olympiques, c’est une parodie de compétition »a déclaré le président de la Fédération russe de lutte, Mikhaïl Mamiachvili.
Privés de leur drapeau et de leur hymne, de nombreux athlètes russes ont déjà choisi de se retirer des Jeux olympiques, dénonçant les critères « discriminatoire »D’autres ont vu la porte olympique fermée en raison de leur soutien à l’assaut russe ou parce qu’ils font partie de clubs liés aux forces armées ou de sécurité, selon les conditions fixées par le CIO.