Les lutteurs russes refusent « à l’unanimité » de participer, la Fédération dénonce « une dictature du CIO »
« Les lutteurs russes ont pu obtenir 16 licences olympiques sur 18 possibles (…) dans des conditions de menaces de sanctions et de restrictions infondées », précise le communiqué. Mais dans sa liste de lutteurs russes autorisés à participer, le CIO n’en a finalement retenu que dix, excluant les plus titrés, parmi lesquels le double champion olympique Abdulrashid Sadulaev et le double champion du monde Zaur Uguev.
Ainsi, « le monde uni de la lutte a perdu sa dernière chance de voir une compétition entre les plus forts aux Jeux olympiques », a déclaré la Fédération russe de lutte. Dans ce contexte, la présidence de la Fédération de lutte a organisé une réunion avec les lutteurs invités et leurs entraîneurs et « une décision a été prise à l’unanimité », selon la même source.
Des critères « discriminatoires »
« Ce ne sont pas des Jeux olympiques, c’est une parodie de compétition », a déclaré à l’agence de presse officielle Tass le président de la Fédération russe de lutte Mikhaïl Mamiachvili. « La dictature injustifiée du CIO a conduit l’organisation à commencer à déterminer elle-même la composition des sélections. C’est déjà trop », a-t-il protesté.
Le Comité international olympique a autorisé début décembre les athlètes russes à participer aux Jeux de Paris (26 juillet-11 août) à condition qu’ils concourent sous une bannière neutre, hors épreuves par équipes, qu’ils n’aient pas soutenu activement l’offensive russe en Ukraine et qu’ils aient passé la barrière de qualification.