guillaume Minvielle y est très attaché. « Je suis Angloy et je veux faire un établissement pour les Angloys. » Bayonnais, Biarrots, Tarnosiens et touristes y sont pourtant les bienvenus. au Rencard, qui a remplacé l’ancien fast-food McDonald’s, qui a fermé ses portes en décembre 2023.
Guillaume s’est également légèrement éloigné de sa nature angloy, puisque…
guillaume Minvielle y est très attaché. « Je suis Angloy et je veux faire un établissement pour les Angloys. » Bayonnais, Biarrots, Tarnosiens et touristes y sont pourtant les bienvenus. au Rencard, qui a remplacé l’ancien fast-food McDonald’s, qui a fermé ses portes en décembre 2023.
Guillaume s’est aussi légèrement éloigné de sa nature anglo-saxonne, puisqu’il gère deux établissements, La Cueva et le Cosy Ouest, à Saint-Jean-de-Luz. « Mais j’avais vraiment envie de revenir jouer à la maison », confie l’ancien rugbyman de l’AORC. D’ailleurs, l’ouverture des portes du Rencard n’a pas tardé à attirer l’attention des rugbymen ciel et blanc, qui n’ont pas tardé à faire du Rencart de leur ami, connu sous le surnom de « Crevette », l’un de leurs repaires.
« Bien sûr, nous sommes en bord de mer, dans une ville touristique, poursuit Guillaume, mais c’est aussi une ville qui vit toute l’année. Je remercie la mairie de m’avoir donné cette opportunité, pour cette année. Sans elle, nous n’aurions jamais eu la possibilité de gérer un tel lieu, face à l’océan. Nous avons fait quelques travaux pour améliorer l’esthétique du lieu et côté cuisine, nous avons fait quelques aménagements, mais nous utilisons aussi une partie du matériel qui était déjà en place. »
Enfant de Blancpignon
Il ne faut pas dire à Guillaume qu’Anglet est une ville sans identité. « Seuls ceux qui ne sont pas d’ici pensent ça. Mais pas ceux de La Bécasse, de Montbrun ou de Blancpignon, où j’ai grandi. »
Les locaux appartiennent à la Ville et sont loués par appel d’offres. Ce n’est pas le cas de l’ancien voisin Concha, privé et repris par Laurent Salles qui y prépare un projet. L’ancien rugbyman prévoit de gros travaux avant la réouverture, en 2025, de cet établissement, référence des produits de la mer pendant de nombreuses années, avant de perdre de sa superbe et dont il espère redorer le blason.
Même pour une saison, Guillaume Minvielle s’est laissé tenter par cette aventure commerciale. « Nous proposons une carte simple, avec un rayon snacking et un rayon cuisine familiale, avec des produits locaux. » Pour réaliser des poke bowls, des entrecôtes ou des hamburgers, mais aussi des plats originaux comme le poulpe laqué accompagné de polenta crémeuse, ou encore l’avocado toast. Le tout pour des tickets moyens de 20 à 25 euros.
Sept jours sur sept
« Nous sommes également ouverts sept jours sur sept, dès le matin, pour les gens qui se promènent à La Barre. C’est un espace où il y a toujours du monde. Nous sommes également présents l’après-midi, mais nous ne sommes pas un bar, nous avons une licence de restaurant. »
Pour la saison estivale, Guillaume Minvielle s’est entouré d’une équipe de 20 personnes. « Les autres mois, nous sommes six à travailler à temps plein. »
L’appel d’offres pour les trois prochaines années sera lancé en novembre. Il ne cache pas qu’il compte se porter candidat pour s’installer plus durablement, même si d’autres projets seront sans doute présentés au comité ad hoc chargé des attributions, sur la base de cahiers des charges précis.