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Les liens de plus en plus étroits entre l’Iran et la Russie inquiètent l’Occident

L’alliance toujours plus étroite entre l’Iran et la Russie, qui alimente déjà l’effort de guerre de Moscou contre l’Ukraine, inquiète de plus en plus les capitales occidentales à l’heure où personne ne peut prédire jusqu’où ira la guerre. escalade militaire au Moyen-Orient.

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Le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian a rencontré pour la première fois son homologue russe Vladimir Poutine ce vendredi lors d’un forum régional au Turkménistan. Les deux dirigeants ont déclaré que les relations entre Moscou et l’Iran étaient « très important ».

Alors que l’Iran fournit depuis deux ans des drones d’attaque Shahed à la Russie, de nombreux experts affirment que Téhéran a récemment transféré à Moscou des missiles balistiques Fateh-360 d’une portée estimée à 120 kilomètres et également destinés au front ukrainien.

Cette alliance pourrait bien se resserrer encore davantage au cours de la spirale d’attaques réciproques entre Israël et l’Iran, qui menace d’enflammer le Moyen-Orient.

La Russie, qui a construit la première centrale nucléaire iranienne, a contribué à l’effort international qui a permis en 2015 de parvenir à un accord mondial pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique.

Ce texte est devenu obsolète après que Donald Trump s’en soit retiré suite à son élection, un an plus tard. La Russie, qui entre-temps soutenait le régime de Bachar Al-Assad en Syrie avec l’Iran, ne semble désormais plus avoir aucun intérêt à freiner les ambitions nucléaires iraniennes.

Désormais, la relation Moscou-Téhéran s’inscrit également dans un cadre multilatéral puisque Massoud Pezeshkian participera ce mois-ci, dans la ville russe de Kazan, au prochain sommet des BRICS, ce groupe de pays initialement fondé en 2009 par le Brésil, le La Russie, l’Inde et la Chine, que l’Iran a rejoint cette année.

Sur le plan bilatéral, Vladimir Poutine a été reçu à Téhéran en juillet 2022 par le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, un honneur rare pour un dirigeant étranger non musulman.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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