L’article de POLITICO détaille les allégations selon lesquelles d’anciens officiers des renseignements autrichiens auraient fourni à la Russie des informations classifiées pendant des années, tout en aidant Moscou à saper les services d’espionnage du pays. L’objectif ultime, selon les responsables du renseignement occidental, était de paralyser l’ancienne agence de renseignement autrichienne, le BVT, puis de la reconstruire avec des agents fidèles à Moscou.
Un porte-parole du Parti de la liberté a rejeté l’appel de Meinl-Reisinger à une enquête sur le rôle de Kickl, « une tentative sans fondement de salir » son parti.
Le Parti de la liberté est favori pour remporter les élections au Parlement européen du mois prochain ainsi que les élections nationales autrichiennes à l’automne. Cela placerait Kickl dans une position de force pour devenir le prochain chancelier du pays, un résultat qui placerait pour la première fois un parti pro-Poutine à la tête d’un pays d’Europe occidentale.