ANALYSE – La récente opération iranienne a montré l’efficacité du « Dôme de fer » et révélé la dépendance sécuritaire de l’État juif à l’égard de ses partenaires.
Même le cœur du Moyen-Orient ne peut ignorer la guerre en Ukraine. Lorsque la Russie a lancé sa guerre totale contre son voisin en février 2022, Israël a rejeté les demandes d’aide de Volodymyr Zelensky qui souhaitait consolider son système de défense anti-aérienne. Pour les dirigeants israéliens, la nécessité d’épargner la Russie de Poutine, dont la présence militaire en Syrie en fait un « voisin » de l’État hébreu, prime sur l’aide à un président juif, dont le pays est attaqué par un allié de l’Iran, principal ennemi de Tel-Aviv. . Mais la spirale de guerre dans laquelle la région semble être entraînée depuis les attentats terroristes du 7 octobre nécessite une comparaison entre les deux théâtres.
A Moscou comme à Téhéran, la même tactique de saturation de la défense antiaérienne est utilisée pour affaiblir l’adversaire. « L’Iran a appris les frappes russes en Ukraine» note Emile Hokayem, expert de l’Institut international d’études stratégiques (IISS) de Londres, sur son compte X. Le 13…