Des chercheurs de l’Université de l’Utah ont étudié le cas du Grand Lac Salé (Grand Lac Salé)) situé dans l’Utah, aux États-Unis. Le plus grand lac salé du continent américain, mais aussi l’un des plus grands lacs du monde. Malgré son immense superficie, le lac souffre énormément : le réchauffement climatique, la sécheresse et les prélèvements d’eau pour les activités humaines l’ont récemment amené à son niveau le plus bas jamais enregistré. Le lit du lac, asséché, est désormais exposé sur 1 945 km2Cependant, la poussière du lac est de plus en plus transportée par les vents, ce qui pose un problème de santé.
Une conséquence peu connue qui commence seulement à être étudiée
Les particules PM10 volent vers les villes voisines et pénètrent dans les voies respiratoires des habitants : ferferde manganèsemanganèsede cuivrecuivrede plombplombde laarsenicarsenicde zinczincde mercuremercurede lithiumlithiummais aussi d’autres particules polluantes provenant d’autres lacs et rivières qui finissent par se déverser dans le Grand Lac Salé.
Alors que les études précédentes sur le sujet considéraient que cette pollution atmosphérique était trop faible pour être nocive pour la santé, cette nouvelle étude estime que ces particules « interagir avec les cellules de la poumonspoumons et causer des dommages » Les chercheurs soulignent que d’autres analyses sont en cours pour évaluer le danger pour la population. L’étude a déjà le mérite de souligner une nouvelle conséquence, peu connue, à la fois du changement climatique et de l’extraction excessive des ressources naturelles.