Une fois le coup de sifflet final du Classique entre l’OM et le PSG, l’arbitre du match François Letexier a justifié, sur DAZN, sa décision d’accorder un carton rouge à Amine Harit en première période.
« Mettre en danger l’intégrité physique de l’adversaire mérite l’exclusion. » Si beaucoup semblaient ne pas comprendre le carton rouge donné à Amine Harit pour son pied haut sur Marquinhos à la 22e minute du Classique entre l’OM et le PSG (victoire 3-0 du PSG), l’arbitre du match François Letexier l’a trouvé totalement justifié. et est venu expliquer pourquoi au micro de DAZN.
« Je vois Amine Harit arriver avec la jambe tendue vers le torse de son adversaire. C’est le premier élément que je distingue à vitesse réelle. Dès le départ, j’ai le sentiment que ce geste met en danger l’intégrité physique de son adversaire, rembobine l’homme en noir. Je prends le temps de réfléchir très vite, Marquinhos enlève son t-shirt et je vois la trace des crampons au niveau du sternum que j’ai perçu à vitesse réelle et les conséquences du geste, qui m’ont décidé à le faire. exclure M. Harit. »
« Le caractère délibéré du geste ne change en rien la sanction »
« Je veux confirmer ma vision à vitesse réelle avec la conséquence du geste, c’était important pour moi. Je sais par expérience que ce type de geste, lorsqu’ils sont commis, engendre forcément une conséquence sur le corps de la personne. » Si je dois juger si l’intégrité physique de l’adversaire est en danger, je dois voir le lieu du contact et si les conséquences sont visibles », ajoute Letexier.
« Nous sommes particulièrement vigilants car c’est notre métier de protéger les joueurs. La mise en danger de l’intégrité physique de l’adversaire, même lorsqu’elle n’est pas générée par une action délibérée et volontaire du joueur, mérite une exclusion, explique-t-il, alors que certains justifient que le geste n’était pas volontaire. Le caractère délibéré du geste ne change en rien la sanction disciplinaire qui doit être prononcée.
« Je ne pouvais pas en douter. »
« Dans chaque situation rouge en particulier, l’assistance vidéo surveille. Là, le VAR ne considère pas que ma décision soit une erreur manifeste. Au contraire, ils me confirment qu’il y a contact de la semelle au niveau du torse, avec un angle qui n’a pas été diffusé par la production, ce qui permet de voir le duel de profil sur l’arrêt sur image qui a été fourni à moi après, on voit bien le contact de la semelle au niveau du sternum. Je ne pouvais pas en douter puisque j’ai vu les conséquences de ce geste », a conclu l’arbitre.