Les Jeux Paralympiques contribueront-ils à repousser les limites de l’inclusion ?

Seulement 2 % des structures sportives en France se disent en mesure d’accueillir des personnes en situation de handicap. En effet, une personne en situation de handicap doit parcourir en moyenne 50 km depuis son domicile pour trouver un club inclusif. Sans compter le coût de la pratique sportive : par exemple, une lame de sport comme celle utilisée par Markus Rehm, champion paralympique de saut en longueur, coûte entre 5 000 et 20 000 euros. Aujourd’hui, sans aide et accompagnement, la pratique du handisport est quasiment inaccessible.

Si le succès des Jeux paralympiques a mis en lumière la question de l’inclusivité dans le sport notamment, il existe d’autres domaines où celle-ci doit encore évoluer. L’accès à l’école des enfants en situation de handicap, par exemple, en fait partie. Lundi 16 septembre, la Cour des comptes pointait le manque de places dans les établissements ainsi que l’absence de travaux pour rendre les lieux accessibles. À la rentrée, 24 000 enfants en situation de handicap ne disposaient pas de structures spécialisées.