Les Jeux olympiques menacés par le Covid-19

Le bon déroulement des Jeux Olympiques (26 juillet-11 août), suivis des Jeux paralympiques (28 août-8 septembre) pourraient-ils être perturbés par une résurgence de la pandémie de Covid-19 ? Ces deux événements devraient attirer Quinze millions de visiteurs en région parisienne, dont près de deux millions d’étrangers, selon les projections de l’office de tourisme de Paris.

Ce mélange de populations pourrait favoriser la propagation du virus, et notamment de ses variants dominants actuels, notamment JN.1, qui semble échapper davantage à nos défenses immunitaires, par rapport à ses prédécesseurs.

Le déroulement du Tour de France (29 juin-21 juillet), dernière grande compétition sportive internationale organisée sur le sol français avant les Jeux – où cinq des cent soixante-seize coureurs ont officiellement abandonné en raison du Covid-19 – donne une indication de ce qui pourrait se passer pendant les deux quinzaines olympiques.

Masques obligatoires, cours raccourci

Alors que les premiers cas de Covid-19 sont apparus dans le peloton cycliste lors du Critérium du Dauphiné (du 2 au 9 juin), l’organisateur du Tour a tardé à réagir. Propriétaire des deux épreuves, Amaury Sport Organisation (ASO) n’a pas mis en place de protocole sanitaire au départ de la Grande Boucle.

Après les premiers cas confirmés dans le peloton du Tour, l’entreprise a finalement demandé le 14 juillet aux journalistes de porter un masque dans les zones où ils pourraient être en contact avec les coureurs et les membres de leurs équipes.

En l’absence d’un véritable protocole sanitaire, chaque équipe cycliste a adopté sa propre stratégie face au virus. Si la plupart ne prennent aucun risque et préfèrent retirer de la course les coureurs présentant des symptômes, tous ne sont pas sur cette ligne. Chez Ineos Grenadiers, le Britannique Geraint Thomas, bien que positif, a décidé de poursuivre.

Lors des championnats de France de natation (du 16 au 21 juin), plusieurs cas positifs ont également été enregistrés parmi les nageurs, ce qui a poussé la fédération à réagir. Les journalistes actuellement présents au stage d’entraînement de l’équipe de France à Vichy (Allier), du 13 au 23 juillet, doivent présenter un test négatif et les masques sont obligatoires lors des interviews. Les nageurs sont également masqués.

La Fédération française de judo a décidé d’écourter le stage de préparation de l’équipe de France masculine au Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive de Montpellier, le 8 juillet, après qu’un des participants a été testé positif.

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