les jeux ne sont pas faits
DÉCRYPTION – Compte tenu de l’état de forme loin d’être optimal de Djokovic, Nadal, Alcaraz et Sinner, aucun favori ne se démarque vraiment.
Paris ville ouverte. Depuis 2004 et la victoire de Gaston Gaudio et avant l’avènement, l’année suivante, du roi Nadal (14 sacres en 18 éditions), aucun Roland-Garros ne s’est affiché aussi ouvert. Les prodiges Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, présents et futurs du tennis mondial, plombés par des pépins physiques, n’abordent pas, a priori, le rendez-vous parisien dans les meilleures conditions. Les deux géants Novak Djokovic et Rafael Nadal, 46 tournois du Grand Chelem à eux deux, avancent plus que jamais sans confiance.
Ces incertitudes sur ces favoris naturels pourraient favoriser les outsiders. Si le 5e Mondial Daniil Medvedev n’est toujours pas très à l’aise sur l’ocre, d’autres membres du top 10 pourraient s’en sortir. Grâce à son titre à Rome, Alexander Zverev (4), trois fois demi-finaliste lors des trois dernières éditions, peut légitimement prétendre à un premier sacre dans un Grand Chelem. Casper Ruud (7), double finaliste sortant et vainqueur à Barcelone, Stefanos Tsitsipas…