Les jeunes ont le choix entre un smartphone et un appareil plus expert pour obtenir de meilleures images
Appuyez sur la gâchette de la passion ! Le Salon Photo 2024* comprenant 20 minutes Ce partenaire ouvre ses portes ce jeudi 10 octobre et entend capitaliser sur l’engouement indéniable des Français pour la photographie. Parmi eux, des jeunes, qui, s’ils utilisent principalement leur smartphone pour prendre des photos (et des vidéos), l’utilisent également comme porte d’entrée dans le monde plus large de la photographie. Marianne Chandernagor, directrice de l’événement, décrypte ce nouveau phénomène.
Des visiteurs dix ans plus jeunes
« Il y a quelques années, on disait que c’était un secteur en déclin, qui allait disparaître avec le numérique et les smartphones. Depuis la reprise post-Covid, la photographie est redevenue un univers tendance », constate Marianne Chandernagor, directrice du Salon de la Photo. Un chiffre semble confirmer ce renouveau : l’âge moyen des visiteurs du Salon de la Photo était de 56 ans avant la pandémie de Covid-19. Il a maintenant 46 ans ! Exit les « gilets à poches » (c’est ainsi qu’on appelle les photographes passionnés qui ne se séparent jamais de leur gilet sans manches, à la manière d’un photographe reporter) ? De la place pour les jeunes ?
« Les jeunes sont portés par l’image, se mettent en scène, racontent leur vie et ne recherchent pas forcément des souvenirs photographiques », ajoute Marianne Chandernagor. Une enquête** réalisée en amont du Salon de la Photo révèle que tous les usages évoluent. Si la « quête de souvenirs » baisse effectivement de 4 % (54 % des photographes la poursuivent néanmoins), on note une augmentation de ceux qui utilisent la photographie pour « témoigner et raconter la réalité (18 %) ; « sublimer en embellissant le réel » (12 %) ; « discuter, interagir, mais en images » (10 %), ou encore « mettre en valeur mon physique, mon corps » (7 %). Tous ces usages augmentent de 2% en un an.
Migrer vers des outils plus techniques
Pour un usage photo très courant, le smartphone est évidemment roi. « C’est un outil de mise en scène », analyse le directeur du salon de la photo, « puis les jeunes migrent vers des outils plus techniques, avec une pratique de plus en plus experte. » Atteignant à terme le cap de l’appareil photo instantané de type Instax de Fujifilm, ou Polaroid (dont les ventes ne cessent de croître), les jeunes photographes « soit s’offriront un appareil photo d’entrée de gamme, soit s’orienteront vers un appareil photo haut de gamme ». d’occasion, ce qui permet de commencer à pratiquer sans se ruiner.
Côté entrée de gamme, vous pouvez en effet vous équiper d’un Canon EOS 2000D Reflex avec objectif 18-55 mm, ou d’un Nikon D5600 (18-55 mm) pour à peine plus de 500 euros. Comptez moins de 900 euros pour l’hybride ZV-E10 (16-50 mm) de Sony, ou pour le Lumix G100D de Panasonic (12) 32 mm + 45-150 mm), plutôt de très bons élèves pour la photo, mais aussi la vidéo. .
Concernant les caméras d’occasion ou reconditionnées, le choix est immense, avec des prix très compétitifs, ce qui permet « de faire évoluer son matériel à moindre coût lorsque l’on gagne en expertise », souligne Marianne Chandernagor. Selon l’enquête du Salon de la Photo, le prix reste l’argument déterminant dans le choix du matériel, devant celui de la marque (pour 63% des utilisateurs).
Le cinéma, pas seulement nostalgique
Autre porte d’entrée pour les jeunes dans le monde de la photographie passion, le ancien. Alors que 56% des personnes interrogées s’avouent nostalgiques de l’ère du cinéma (soit +19 points depuis 2015), la séduction pour le film 35 mm que nous allons développer est pleinement en vigueur. Envie de ralentir, de soigner chaque image prise, de découvrir un rendu différent, d’apprendre aussi les bases de la photographie… Depuis 2015, les ventes de films ont explosé, avec même des pénuries en 2022.
Surfant sur la vague, le Salon Photo proposera dimanche 10 octobre, de 10h à 19h, une brocante d’argent, avec une vingtaine de marchands spécialisés venant vendre du matériel d’occasion ainsi que des photos anciennes.
Faisant le grand écart, les jeunes photographes (notamment ceux âgés de 20 à 24 ans) s’intéressent en même temps de plus en plus aux innovations techniques. L’IA et ses possibilités créatives fascinent également 55% des sondés, dont 70% des 30-34 ans, qui trouvent « bien » que l’intelligence artificielle puisse les assister dans leur pratique photographique.
« On voit que les jeunes l’intègrent complètement dans leur manière de pratiquer la photographie », s’enthousiasme Marianne Chandernagor, directrice du Salon de la Photo. Ce regain d’intérêt pour les nouveautés, qu’elles soient matérielles ou logicielles, semble constant depuis 2020. 42% des 20-24 ans jugent également souhaitable qu’à terme les lunettes connectées remplacent aussi bien les appareils photo que les smartphones pour prendre des photos. photos. 41% pensent même que c’est tout à fait probable.
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