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les intermittents du spectacle manifestent contre un éventuel durcissement de leur régime

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Les organisations syndicales doivent discuter dans la journée d’une proposition du Medef qui souhaite augmenter le nombre d’heures de travail nécessaire pour accéder à ce statut.

Plusieurs centaines d’intermittents du spectacle se sont rassemblés ce vendredi 8 novembre matin à l’appel de la CGT devant le siège de l’Unédic à Paris pour protester contre un projet patronal de durcissement de leurs droits à l’assurance chômage. Dans un document remis mercredi aux syndicats et qui doit être discuté dans la journée, le Medef propose d’augmenter le nombre minimum d’heures travaillées sur les 12 derniers mois pour pouvoir bénéficier du régime intermittent de 507 à 580 heures pour les artistes et 610 heures pour les techniciens.

Les intermittents du spectacle étant, de par la nature de leur activité, plus fréquemment au chômage que les autres salariés, leur secteur bénéficie davantage des allocations qu’il n’en cotise et fait régulièrement l’objet de critiques en raison de son coût élevé pour le travailleur. l’assurance chômage.

« Le secteur est mobilisé et n’acceptera pas de réductions de droits pour les intermittents du spectacle »a prévenu le secrétaire général de la CGT Spectacles Ghislain Gauthier. « Si ces mesures étaient adoptées, un tiers des intermittents quitteraient le régime »dit-il en parlant de « menace très sérieuse » Et « provocation envers nos métiers ». Vers 10 heures, le nombre de manifestants était estimé par la CGT entre 300 et 400.

400 millions d’euros d’économies à trouver

Les négociations de vendredi, qui concernent également l’emploi des seniors, doivent être conclues le 14 novembre et le nouvel accord sur l’assurance chômage remplacera à partir du 1er janvier les règles actuelles d’indemnisation des chômeurs. Le gouvernement a demandé aux partenaires sociaux de trouver 400 millions d’euros supplémentaires. par rapport à l’accord conclu en novembre 2023, signé par la CFDT, FO et la CFTC ainsi que par l’ensemble des organisations patronales, mais qui n’avait pas été approuvé par le gouvernement Attal faute d’accord sur les seniors.

Dans son projet d’avenant à l’accord 2023, le Medef a proposé, pour générer des économies, de durcir les conditions d’indemnisation des intermittents du secteur du spectacle mais aussi de réduire les allocations des frontaliers qui perçoivent une indemnisation calculée en fonction de leurs salaires. reçus à l’étranger, qui sont la plupart du temps bien plus élevés qu’en France, notamment pour ceux qui ont travaillé en Suisse et au Luxembourg.

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