Si les trois quarts des électeurs se disent « sûrs » de leur vote le 9 juin, cette moyenne est très disparate selon la liste choisie, selon la dernière enquête « glissante » Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publié ce mardi.
Le rapport de force semble figé. A un mois et demi des élections européennes, le choix des électeurs semble s’affiner de jour en jour. Dans une interview avec Figaro ce mardi, le directeur de l’opinion générale de l’Ifop Frédéric Dabi affirme que le « cristallisation » du vote ne sera pas « en retard » en 2024, contrairement aux élections précédentes. Un phénomène qui se matérialise dans le critère de « la sécurité du choix »estimé à 76 % parmi les personnes interrogées, selon la dernière enquête « glissante » Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publié ce mardi.
Si ce taux élevé s’explique, selon le spécialiste d’opinion, par le « la forte dimension nationale que comporte l’élection », la moyenne, qui est globale, varie en fonction des listes choisies. Signe de sa puissance, le RN a déjà réussi à conserver 87 % de ses électeurs. Une performance que Renaissance (79%) et Reconquête ! (78%) ont du mal à correspondre. A noter également, sur ce poste, le décrochage des Républicains (66%), des Insoumis…