Ce lundi 1er avril, les services de sécurité russes ont affirmé que les individus arrêtés dimanche au Daghestan sont impliqués dans l’attaque qui a frappé l’hôtel de ville de Crocus le 22 mars près de Moscou.
Arrêtées dimanche au Daghestan, les personnes accusées d’avoir préparé un attentat sont liées aux auteurs de l’attaque de l’hôtel de ville de Crocus survenue il y a dix jours près de Moscou. C’est ce qu’ont indiqué les services de sécurité russes (FSB) ce lundi 1er avril, qui ont fait état de quatre personnes arrêtées tandis que le Comité national antiterroriste (NAK) russe en a dénombré trois.
Ces individus ont été interceptés à Makhachkala et Kaspiïsk, dans le Caucase russe, en possession d’un engin explosif improvisé et d’armes automatiques, selon le FSB. Cette même source a indiqué lundi que les suspects « préparaient un acte terroriste dans des lieux publics à Kaspiysk ».
Ces personnes sont « directement impliquées dans le financement et la fourniture de moyens terroristes aux auteurs de l’attentat commis le 22 mars 2024 », ont poursuivi les services de sécurité russes, faisant référence à la récente attaque contre une salle de concert près de Moscou, l’hôtel de ville Crocus, qui a laissé au moins 144 morts.
Douze personnes arrêtées
Cette attaque a été revendiquée par Daesh mais les autorités russes persistent à voir un leadership ukrainien. Au total, douze personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’attaque de l’hôtel de ville de Crocus. Parmi eux figurent les quatre assaillants présumés, originaires du Tadjikistan, une ancienne république soviétique d’Asie centrale où Daesh est actif.
Ce lundi, un dixième suspect parmi ces 12 personnes interpellées a été placé en détention provisoire. Il s’agit de Iakoubdjoni Ioussoufzody, accusé de « terrorisme » et d’avoir « transféré de l’argent à un complice » quelques jours avant l’attentat afin « d’assurer l’hébergement des terroristes ».
Avant cela, vendredi soir, les services de sécurité russes avaient également annoncé l’arrestation de trois «ressortissants d’un pays d’Asie centrale», également soupçonnés d’avoir planifié «un attentat à la bombe», cette fois-ci – ici dans le sud-ouest de la Russie.