NARRATIF – Le Figaro a visité en avant-première les coulisses du spectacle immersif du groupe vendéen à Shanghai qui débute ce mardi. Un projet pharaonique qui a dû surmonter la pandémie, les intrigues politiques et le ralentissement économique de la Chine.
Envoyé spécial à Shanghai
Lumière tamisée sur l’imposant comptoir en bois, chaises cassées au sol. La bagarre fait rage dans ce bar ombragé des bidonvilles de Shanghai. Dans un coin, un gramophone crépite du jazz des années 30 devant des rangées de bouteilles de Bourbon ambrées. On se croirait au comptoir du Long Bar du mythique Shanghai Club, sur le Bund, repaire des gentlemen aux dents longues et monde souterrain de l’ancienne concession internationale de la mégalopole chinoise, au temps de sa splendeur coloniale. Et on s’attend à voir émerger le redoutable Mitsuhirato au sourire prédateur, ce maître du crime de Shanghai imaginé par Hergé à la même époque.
C’est par un dur combat qui commence Saga, le premier spectacle du Puy du Fou en Chine, qui débute ce 28 mai à Shanghai, couronnant des années d’incroyables tribulations dans l’Empire du Milieu pour le groupe vendéen parti à l’assaut de la Grande Muraille. Le Figaro a pu assister en avant-première aux répétitions de…
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