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Les images de vidéosurveillance au cœur des enquêtes

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Un gendarme tué après avoir refusé d'obtempérer : la famille et les collègues du défunt crient leur colère

Un gendarme tué après avoir refusé d’obtempérer : la famille et les collègues du défunt crient leur colère
Un gendarme tué après avoir refusé d’obtempérer : la famille et les collègues du défunt crient leur colère
(France 2)

Un policier a été tué après avoir été percuté par une voiture dans les Alpes-Maritimes, lundi, à la suite d’un refus d’obtempérer. Sur des images de vidéosurveillance révélées par France 2, on peut voir le conducteur, ivre, faire un écart avant de percuter le militaire.

Des images de vidéosurveillance particulièrement importantes dans l’enquête sur la mort d’un policier frappé après avoir refusé d’obtempérer, lundi 26 août, dans les Alpes-Maritimes. Mercredi, France 2 a obtenu une vidéo montrant les événements qui ont conduit à la mort d’Eric Comyn, qui œuvre dans la gendarmerie depuis plus de trente ans.

On voit d’abord un contrôle routier de routine sur une route de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux policiers font signe à un automobiliste de se ranger au milieu de la route. Un conducteur circulant sur la voie de gauche vire alors à droite et percute de plein fouet la victime. Le policier est projeté à plusieurs mètres. La suite de la vidéo montre la berline noire frôlant deux autres militaires et se dirigeant vers l’autoroute.

Le conducteur a été présenté mercredi après-midi au parquet de Grasse pour être présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen. Le parquet de Grasse a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire « chefs d’accusation de meurtre d’une personne en position d’autorité, infraction passible de la réclusion à perpétuité, et refus d’obtempérer »Il demande à être placé en détention provisoire.

Lors de sa garde à vue, le suspect a plaidé l’accident. « affirme avoir heurté le policier involontairement et, paniqué, avoir quitté les lieux. Il affirme ne pas avoir vu le policier sur la chaussée »explique le communiqué du parquet.

Mercredi matin, les collègues et la famille d’Eric Comyn sont venus lui rendre hommage. Son épouse a exprimé sa colère.« La France a tué mon mari »elle a dit. Le suspect, un Cap-Verdien de 39 ans résidant légalement en France, avait à son casier judiciaire dix condamnations pour des « infractions routières » non précisées ainsi que des « atteintes aux personnes ».

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