Même dans les cas où le contenu est entièrement artificiel et où aucune victime réelle n’est représentée, les images d’abus sexuels sur mineurs générées par l’IA contribuent toujours à l’objectivation et à la sexualisation des enfants, souligne l’agence européenne.
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Les images d’abus sexuels sur mineurs générées grâce à l’intelligence artificielle sont en augmentation, ce qui rend de plus en plus difficile l’identification des victimes et des auteurs, a averti lundi 22 juillet l’agence européenne de police Europol.
« Le volume de matériel sexuel autoproduit constitue désormais une part importante et croissante du matériel d’abus sexuel sur mineurs en ligne »et est « devrait proliférer davantage dans un avenir proche »a indiqué l’agence dans un rapport.
Même dans les cas où le contenu est entièrement artificiel et où aucune victime réelle n’est représentée, le matériel d’abus sexuel d’enfants généré par l’IA contribue toujours à l’objectivation et à la sexualisation des enfants, a rapporté Europol.
L’utilisation de l’IA pour générer ou modifier du matériel d’abus sexuel sur des enfants est également en augmentation. « La quantité de matériel illicite en circulation complique l’identification des victimes ainsi que des auteurs ».
Plus de 300 millions d’enfants sont victimes d’exploitation et d’abus sexuels en ligne chaque année, ont indiqué des chercheurs de l’Université d’Édimbourg en mai.
