Les îles préférées de nos reporters en Bretagne
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L’Ile de Sein : un bouclier dressé contre les vagues de la mer d’Iroise

De sinistres histoires circulent à propos du phare de Tévennec, perché sur un rocher au large de l’île de Sein (Finistère). Le lieu serait hanté par les fantômes de gardiens décédés. On entend aussi parfois les lamentations des naufragés ayant perdu la vie dans cette passe du sud de la mer d’Iroise. Difficile d’accès lorsque la houle est forte – et totalement infranchissable pour l’accostage par mauvais temps – ce rocher, qui culmine à 14 mètres, illustre parfaitement la difficulté de vivre au ras de l’eau.

Bien que plus grande, l’île de Sein est aussi très exposée. Longtemps surnommée « l’île de la malédiction », elle s’élève à peine au-dessus des flots : son point naturel le plus haut est à 1,5 mètre. Pour les 270 insulaires qui y vivent à l’année (la population est multipliée par cinq en été), la vie quotidienne est un défi permanent.

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Les plus belles îles de Bretagne par la communauté GEO

Er Lannic : quelques pierres de la nuit des temps…

Presque chaque printemps (à l’exception de trois années d’absence dues à l’épidémie de Covid), l’association Bretagne vivante débarque sur la « petite lande »Er Lannic). Chargés de compter les oiseaux sur cet îlot du Golfe du Morbihan et d’en débroussailler le sous-bois, ses membres sont les seuls à pouvoir admirer de près son double cromlech datant de quelque 5 700 ans, époque où ce paysage n’était que collines et rivières.

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Vestige néolithique exceptionnel composé de dizaines de pierres dressées formant deux cercles que l’on ne peut apercevoir que de loin, depuis l’île de Gavrinis (dont on peut voir ici le tumulus) ou depuis le sentier des douaniers près d’Arzon. A noter : on ne peut l’admirer dans son intégralité que quelques fois par an lors des très grandes marées basses, l’un des cromlechs étant sous l’eau le reste du temps.

➤ Article publié dans le mRevue GEO HS n°122Départ, août-septembre 2024.

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