Selon les cinq héritiers, le trophée récompensant le meilleur joueur de la Coupe du monde 1986 au Mexique, remis à leur père en novembre de la même année au cabaret parisien du Lido, aurait été volé lors d’un braquage de banque en octobre 1989 à Naples.
Mais, informés en mai des enchères organisées le 6 juin à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour vendre ce Ballon d’Or Adidas France Football, les héritiers ne l’ont pas fait. « ne fait état d’aucune plainte pénale qui aurait été déposée par le footballeur de son vivant »et uniquement à partir d’articles publiés à l’époque, souligne la chambre des référés dans sa décision.
« La preuve de l’existence de ce vol ne peut reposer uniquement sur des articles de presse »commente-t-elle. « Nous vous confirmons que vous ferez le nécessaire pour régulariser un appel » De cette décision, a déclaré à l’AFP Gilles Moreu, du cabinet d’avocats Paradox, qui représente la famille de Maradona. « C’est un trophée décerné à une légende du football, il est destiné à rejoindre l’Argentine »il croit.
« Je suis soulagé et triste à la fois d’avoir été cédé par les héritiers de mon idole »
De leur côté, les avocats de celui qui a trouvé le Ballon d’Or France Football Adidas et de la maison de ventes qui organise la vente du 6 juin ont plaidé leur bonne foi. Dans un communiqué, Maximilien Aguttes, directeur de la maison éponyme, a rappelé que l’un des « légendes » La circulation autour de la récompense raconte que Maradona l’a oubliée au Lido le soir même de la remise du prix. L’ancien galeriste et antiquaire raconte l’avoir acquis lors d’une vente aux enchères en 2016. « dans le même lot de matériel » composé de centaines de trophées, dont la plupart avaient peu de valeur, a-t-il ajouté. Parallèlement, une plainte pénale a été déposée, a confirmé le parquet à l’AFP.
« Je suis à la fois soulagé et triste d’avoir été cédé par les héritiers de mon idole, ce sont des situations chronophages qui ne doivent pas faire de l’ombre au Dieu du football. Cela dit, il reste une action pénale qui reste en cours et sur laquelle il m’est interdit de faire le moindre commentaire.a déclaré Abdelhamid B., le propriétaire du Ballon d’Or France Football Adidas. «Je m’attendais simplement à cette décision. Le juge a tranché le litige en droit sans céder à l’émotion artificiellement créée par les plaignants. »a expliqué son avocate, Marine Le Bihan.
Le trophée qui récompensait Diego Maradona en 1986 était décerné par France Football au meilleur joueur de la Coupe du monde mais ne fait pas partie des Ballons d’Or décernés au meilleur joueur de l’année et qui, à l’époque, étaient réservés aux joueurs européens. joueurs.