A l’issue de la NBA Lottery, les Hawks ont remporté le premier choix de la Draft 2024, alors même qu’ils n’avaient que… 3% de chances d’être la première équipe à choisir le 26 juin. Un sacré braquage, célébré » sobrement » d’Alexandre Sarr, présent sur place…
Oui, on a utilisé le terme sobrement alors qu’Alexandre Sarr faisait le même genre de grimace de fan du FC Nantes alors que son équipe prend actuellement un turbo-secouant contre Lille et le maintien n’est pas encore acquis. Le Français, projeté 1er de la Draft 2024 par la NBA (qui se base sur ESPN), était présent et n’a donc pas particulièrement apprécié – du moins visuellement – que les Hawks soient prioritaires pour potentiellement le sélectionner.
Cette Draft est la plus difficile à évaluer depuis un moment et ce 1er choix ressemble beaucoup à un calice empoisonné…
…mais le duo Trae-Sarr peut faire des ravages et le pivot français, associé à Trae, serait pour nous la plus grande certitude.
Attend et regarde. 👀 pic.twitter.com/GCPzasrNKV
— Hawks Nation France 🐦 (@ATLHawksFR) 12 mai 2024
Il faut néanmoins saluer l’exploit de vaincre autant d’équipes pour décrocher le premier choix. Avec ce choix, leurs projets estivaux vont peut-être changer, puisqu’il était jusqu’ici quasi certain que la franchise allait recevoir des appels téléphoniques pour vérifier l’éventuelle disponibilité des stars. Trae Young, dans le rôle de Dejounte Murray. La pioche pourrait-elle également être utilisée dans un échange ? Rien n’est moins sûr.
Si les Hawks choisissent néanmoins de conserver le choix, ils disposent de plusieurs options pour compléter leur roster. A savoir Alexandre Sarr, un combo ailier/pivot de 2m15 qui a impressionné cette saison en Australie. Un autre choix? Zaccharie Risacher, joyau de la JL Bourg évoluant au poste d’ailier. Deux espoirs français, et deux autres américains. Rob Dillingham, peut-être, leader mais bloqué par Trae Young dans la rotation, et Donovan Clingan, pur pivot 2m18 formé à UConn et tout récent champion NCAA. Qui deviendra le 4e premier choix de l’histoire d’Atlanta, après Mark Workman (1952), Dick Ricketts (1957), David Thompson (1975) ?
