les habitants victimes du succès des traboules
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A Lyon, dans le Rhône, des milliers de visiteurs affluent chaque jour vers les traboules, ces passages encastrés dans des bâtiments plusieurs fois centenaires. Mais malgré un accord avec la mairie, certains habitants sont exaspérés.
Dans le Vieux Lyon, visité chaque année par plus d’un million de visiteurs, ils sont à l’image de Guignol : des incontournables. Les traboules, passages typiques au cœur des immeubles, permettent depuis le Moyen Âge de se déplacer rapidement d’une rue à l’autre. A Lyon (Rhône), il existe plus de 400 cours et traboules, dont une centaine sont accessibles au public. Un accord a été conclu entre les propriétaires et la municipalité, qui réalise une grande partie de l’entretien et de la rénovation.
« Il suffit de pousser les portes pour voir si elles sont ouvertes. » commente un touriste. « Je trouve ça génial d’avoir accès à la vie cachée de la ville », explique une Française. Le problème est que l’accord prévoit également le silence des visiteurs. Une condition difficile à faire respecter, compte tenu du succès des traboules. « À un moment donné, cela dépasse la tolérance humaine »déplore un habitant de ces immeubles populaires.