Les discussions avec cet investisseur, dont le nom n’a pas fuité, portent sur un apport (en capital et surtout en dette) allant de 70 à 100 millions d’euros pour les six prochaines saisons. Mercredi soir, elles n’étaient pas encore conclues, ce qui faisait craindre une rétrogradation administrative en National ce jeudi. Car il manque au moins 30 à 40 millions d’euros pour rétablir les fonds propres (après environ 40 millions de pertes sur la saison 2023/2024) et couvrir le budget de la saison prochaine.
Accompagnement d’un conciliateur
Cette décision de la DNCG est positive pour les Girondins car une rétrogradation, même en cas de recours, aurait grandement compliqué les négociations. Même parmi les hauts décideurs bordelais, cette option était favorisée par les pronostics en amont de l’audience. Mais le club a notamment pu s’appuyer sur un conciliateur du tribunal de commerce, qui a attesté du bon déroulement des échanges.
Gérard Lopez, qui a lui-même injecté 40 millions d’euros l’été dernier (ce qui a peut-être aussi joué en sa faveur ce jeudi) mais qui ne semble pas vouloir ni pouvoir renouveler l’opération cette année, a donc encore une grosse semaine pour amener ce dossier. à une conclusion. Et repousser le spectre du dépôt de bilan. Autour de lui, l’optimisme règne. Comme toujours.