Les Françaises veulent prendre leur revanche et s’imposer face à la Norvège en préparation des JO de Paris
Une réaction d’orgueil était attendue, et elle a bel et bien eu lieu. Seulement deux jours après la gifle infligée par la Norvège (22-34), les Bleues ont pris leur revanche ce samedi, en dominant les championnes d’Europe en titre (25-19), pour leur deuxième match de préparation aux Jeux olympiques de Paris.
Les Françaises ont montré un visage bien plus lumineux que la veille, aidées par le retour de leur gardienne et pivot titulaire, Laura Glauser et Pauletta Foppa. En revanche, Cléopâtre Darleux, Chloé Valentini et Orlane Kanor étaient absentes, laissées en tribunes par Olivier Krumbholz. Les deux dernières ont dû quitter le parquet jeudi, victimes de béquilles. La Norvège a dû pallier l’absence de Stine Oftedal, comme jeudi, mais aussi celle de Henny Reistad, blessée à une cheville dès la 9e minute après une mauvaise chute.
Un meilleur visage dès le départ
C’est une équipe française revancharde qui est entrée sur la cour du Palais des Sports de Pau. Dès les premières minutes, les Françaises ont semblé bien plus impliquées dans le jeu que jeudi, notamment en défense, n’encaissant leur premier but qu’à la 6e minute (2-1, 6e).
Si Alicia Toublanc a montré l’exemple en attaque en inscrivant les trois premiers buts de l’équipe, les Bleues n’ont pas réussi à creuser l’écart face à des Norvégiennes, par ailleurs très solides en défense (12-11 à la mi-temps).
Le début de la deuxième période pour décoller
Jeudi, les Bleus avaient pris l’eau après la pause. Ce samedi, c’est en début de seconde période qu’ils ont réussi à prendre le large. Bien qu’amoindris par les deux minutes d’Horacek et Flipp, les Français ont commencé à trouver la clé en attaque, creusant un écart que les Norvégiens n’ont pas réussi à combler (19-13, 46e).
Malgré une deuxième période plus débridée, l’écart entre les deux équipes ne s’est pas réduit, et les Bleus ont su parfaitement gérer l’écart pour prendre leur revanche après « la fessée »selon les mots d’Olivier Krumbholz.