Une conscience écologique croissante
Le Baromètre Wavestone met en lumière des tendances de consommation qui montrent une sensibilité croissante des Français aux enjeux environnementaux. En effet, 69% des Français consomment des produits alimentaires responsables, une tendance un peu moins marquée chez les jeunes de 18 à 24 ans (53%). Pourtant, ces mêmes jeunes sont en tête lorsqu’il s’agit d’acheter des vêtements responsables, avec 37 %, contre 30 % pour la moyenne nationale.
Des contradictions générationnelles marquées
Les jeunes se distinguent particulièrement par leurs pratiques de consommation. Par exemple, 56 % des jeunes sont préoccupés par l’empreinte carbone de leurs voyages, mais paradoxalement, 32 % d’entre eux prennent l’avion quatre fois par an, contre seulement 12 % pour l’ensemble des Français.. Cette contradiction met en évidence un écart entre les convictions écologiques des jeunes et leurs comportements réels.
La friperie est une autre tendance forte chez les jeunes, puisque 71 % d’entre eux achètent des objets d’occasion, contre 60 % pour l’ensemble des Français. Cela témoigne d’une volonté manifeste de réduire l’impact environnemental de leur consommation, même si celle-ci n’est pas toujours cohérente avec leurs autres habitudes.
L’importance croissante des entreprises engagées
Aujourd’hui, les entreprises ne peuvent plus ignorer les attentes écologiques de leurs consommateurs. 43% des Français privilégient les marques impliquées dans la protection de l’environnement, une proportion qui monte à 53% chez les jeunes. Le bien-être animal est également un critère important, avec 57% des Français et 67% des jeunes privilégiant les marques engagées dans cette cause. Les droits humains sont également une préoccupation majeure, puisque 51 % des Français et 69 % des jeunes choisissent des marques qui respectent ces valeurs.
Pratiques de consommation responsable : des intentions aux réalités
Si 52% des Français expriment le désir d’acheter des vêtements de manière responsable, seuls 30% mettent réellement cette intention en pratique.. Cet écart entre intention et action peut s’expliquer par une offre encore insuffisante d’alternatives responsables ou par des contraintes économiques.
Voyage aérien : un dilemme écologique
Malgré une prise de conscience croissante de l’empreinte carbone, les habitudes de déplacement des jeunes restent peu alignées sur leurs préoccupations écologiques. Ce paradoxe met en évidence les défis auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils tentent de concilier leurs croyances avec leurs comportements quotidiens.