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Les Français soutiennent majoritairement Israël, mais moins qu’en octobre

Les Français soutiennent majoritairement Israël, mais moins qu’en octobre
Manifestation en décembre 2023 sur l’esplanade du Trocadéro, à Paris, pour réclamer la libération des otages.
ALAIN JOCARD / AFP

Selon le baromètre Ifop du Crif, publié par La Tribune du dimanche, 56 % des Français continuent de trouver « justifié » l’objectif d’éliminer le Hamas à Gaza. 65% d’entre eux le pensaient au lendemain du 7 octobre.

Les Français soutiennent toujours majoritairement l’objectif militaire d’Israël à Gaza, à savoir l’élimination du Hamas : 56% trouvent cet objectif « justifié » – mais cette proportion a diminué puisque 65% partageaient cet avis en octobre. C’est ce que révèle une enquête Ifop pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), publiée par La Tribune du dimanche.

Cette érosion du soutien à Israël s’accompagne d’une conviction, également majoritaire, selon laquelle la faute est partagée entre Israël et le Hamas. A la question de savoir « qui est responsable de la situation actuelle dans la bande de Gaza »les personnes interrogées ont répondu « Israël et le Hamas » pour 59% d’entre eux. Et 61% des Français ne ressentent ni l’un ni l’autre « sympathie » ni l’un ni l’autre « antipathie » envers Israël.

La montée de l’antisémitisme en France, « une menace sérieuse »

Certes, de nombreux Français pensent que l’État juif a une part de responsabilité dans le conflit, mais partagent néanmoins la conviction que l’offensive israélienne est justifiée au vu des événements du 7 octobre. Ainsi, 66% d’entre eux estiment qu’un cessez-le-feu entre Israël et Le Hamas doit être conditionné à la libération de tous les otages, contre 34% favorables à un cessez-le-feu. « sans conditions préalables ».

Par ailleurs, 72% des personnes interrogées pensent plutôt que la montée de l’antisémitisme en France constitue « une menace sérieuse pour les Français de confession juive et la société dans son ensemble »tandis que 28% considèrent que ce phénomène est plutôt « conjoncturel et limité dans le temps » et qu’il « ne menace pas la société dans son ensemble ».

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