A Parme, le XV de France féminin, rajeuni et renouvelé par rapport à l’équipe qui a décroché la médaille de bronze au Mondial à l’automne, a eu du mal à s’imposer face à l’Italie (22-12) à l’occasion de son premier match des Six Nations. Tournoi.
Le XV de France féminin a battu l’Italie (22-12) non sans mal dimanche 26 mars à Parme pour son premier match du Tournoi des six nations.
En 2022, les deux équipes s’étaient rencontrées à quatre reprises, et la seule défaite (19-26) des Français avait eu lieu en Italie, à Biella, lors d’un match de préparation à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Les Bleues ont donc été prévenues mais ne sont pas tombées dans le piège transalpin.
Désormais entraînés par un duo formé par Gaëlle Mignot et David Ortiz, les Tricolores ont fait preuve d’une grande efficacité dans la mêlée, d’une forte domination physique mais ont tout de même montré quelques problèmes en termes de possession et de précision.
Réaliser les points forts
Rien de trop inquiétant pour un premier match, mais il faudra régler cela au fur et à mesure de la compétition, et ce, dès le lendemain en Irlande, notamment en réussissant à concrétiser davantage les temps forts.
Face à eux, les Italiens, qui ont aussi dû composer avec la retraite de joueurs emblématiques et l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Giovanni Raineri, n’ont pas failli, faisant preuve d’une grande agressivité.
La première période, que les coéquipières de la nouvelle capitaine Audrey Forlani ont entamée en mode diesel, s’est accélérée après le premier essai des Italiennes, signée du troisième ligne Giada Franco (21e).
Les Bleues ont rapidement réagi avec le centre Gabrielle Vernier (24e), désignée « femme du match », et l’une des meilleures Françaises du Mondial néo-zélandais, puis par la jeune ouvreuse Carla Arbez (33e), pour sa première « cape ».
Au retour des vestiaires, les Transalpines ont rapidement réduit le score en inscrivant leur deuxième essai par l’ailier Alyssa D’Inca (47e), avant que de fortes averses viennent perturber le match, accentuant les handballs de part et d’autre et plaçant la rencontre dans un faux rythme.
Jusqu’à ce que l’ailier Caroline Boujard, de retour en sélection, libère la Française à quelques minutes de la fin.
Avec l’AFP
