« Les Français se plaignent de leur pouvoir d’achat, jamais de leur pouvoir productif »
LA CHRONIQUE – La protection du pouvoir d’achat est devenue l’alpha et l’oméga de la politique économique française.
C’est le même cri de ralliement dans les trois blocs, droite, gauche et centre : « pouvoir d’achat ». Un véritable consensus « pour rendre l’argent aux Français » les unit dans leur conquête du Palais Bourbon. Le RN en a fait sa priorité numéro un et « souhaite baisser la facture énergétique et la TVA sur le gaz » dès son arrivée à Matignon. Le Nouveau Front populaire propose une augmentation historique de 14,4% du salaire minimum. L’Ensemble, chaperonné par Gabriel Attal, n’est pas en reste et promet de porter « la prime Macron (pas de charges sociales ni fiscales, NDLR) de 6 000 à 10 000 euros » par employé.
Passons au chiffrage des programmes, en centaines de milliards d’euros. Les estimations sont d’autant plus discutables qu’elles ne distinguent pas l’argent public de l’impact global sur l’économie. Quel est l’intérêt de mesurer la pensée magique ? Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
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Les campagnes électorales sont certainement propices à la surenchère. « Pour plus de puissance…