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les Français qui « se savent portés disparus » appelés à se manifester

les Français qui « se savent portés disparus » appelés à se manifester

Quatre jours après les inondations qui ont déjà fait plus de 200 morts, le député Stéphane Vojetta a appelé sur BFMTV les ressortissants français qui se croyaient portés disparus à contacter le numéro d’urgence 00 34 900 365 112.

Les inondations meurtrières de cette semaine dans le sud-est de l’Espagne ont fait au moins 211 morts et « il est probable » que ce bilan soit revu à la hausse, a prévenu vendredi 1er novembre le ministre espagnol de l’Intérieur Fernando Grande-Malarska. Alors que les secours recherchent toujours des victimes potentielles, le député des Français établis à l’étranger Stéphane Vojetta appelle les ressortissants français qui auraient été portés disparus par leurs proches à se manifester.

« Si des personnes se savent disparues mais sont en sécurité, elles doivent appeler le numéro qui a été mis en place (…) pour être éliminées de cette liste », a expliqué le député Ensemble sur BFMTV pour la République.

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Ces personnes sont invitées à appeler le 00 34 900 365 112, le numéro d’urgence mis à disposition par la communauté de Valencia pour signaler la disparition de proches dans les inondations.

Une communication « très complexe »

Quatre jours après la catastrophe, les autorités espagnoles se gardent, pour l’instant, de donner le nombre exact de personnes disparues, jugé trop fluctuant. La tâche est tout aussi délicate pour estimer le nombre éventuel de Français parmi les disparus.

« Il est très difficile de donner un chiffre précis puisqu’on parle de zones sinistrées dans lesquelles la communication téléphonique ou internet est très complexe », a souligné Stéphane Vojetta.

« Nous avons les coordonnées d’un certain nombre de Français qui habitent dans ces quartiers » et « nous leur écrivons, nous leur laissons des messages, mais la grande majorité ne nous répond pas ».

Le député insiste, « ceux qui ne nous répondent pas le font probablement parce qu’ils sont déconnectés ». « Cela dit, il n’est pas impossible que certaines des personnes qui ne nous répondent pas et auxquelles nous n’avons pas accès soient en situation de danger et puissent éventuellement figurer parmi les victimes », ajoute-t-il.

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