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Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, dimanche 9 juin, de nombreux Français font part d’un stress et d’une inquiétude grandissants. La faute réside dans un contexte politique entouré d’incertitudes.
« Perdu ». A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), une passante témoigne de son état d’esprit sur le contexte politique français, plongé dans l’incertitude après la dissolution de l’Assemblée nationale, dimanche 9 juin. « Autant clarifier et arranger les choses et être sûr de savoir où l’on veut aller plutôt qu’attendre »explique Jean-Étienne Fauroux, un cadre.
A deux semaines du scrutin, certains commencent à établir une stratégie pour maximiser leurs intérêts. « Il y aura probablement des répercussions en termes d’emploi et de besoins des clients », explique Alexandre Bru, chef d’entreprise d’une entreprise de 150 salariés. A Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), une femme et son fils se disputent sur la situation actuelle. « (Nous) se concentre sur le sujet », confie le jeune homme. Au total, 400 000 procurations ont été réalisées, un chiffre nettement supérieur à la même période lors des élections législatives de 2022.