Le mois dernier, les collectes nettes de ces trois produits ont été positives, selon la Caisse des dépôts. Le livret d’épargne populaire, en particulier, a attiré des fonds, quelques semaines avant la baisse prévue de sa rémunération.
Les Français continuent de profiter des taux élevés de l’épargne réglementée. En juin, la collecte du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire a été largement positive, indique ce mardi la Caisse des Dépôts dans un communiqué. Scruté de près par les autorités qui souhaitent augmenter son encours, le livret d’épargne populaire a lui aussi reçu, jusqu’ici, un montant record.
Dans le détail, en juin, la collecte nette du Livret A s’est élevée à 1,23 milliard d’euros et celle du LDDS à 590 millions d’euros. Un niveau inférieur à ceux observés en 2020 et 2023, par exemple. A la fin du mois, la collecte cumulée de ces deux produits d’épargne a donc atteint 15,01 milliards d’euros, un niveau deux fois moins élevé que celui observé l’an dernier sur la même période – 34,54 milliards d’euros. A l’époque, la hausse du taux à 3 % avait conduit de nombreux épargnants à placer leur argent dans ces livrets. « L’encours total des deux produits atteint 579,9 milliards d’euros à fin juin 2024 »ajoute la Caisse des Dépôts.
Succès du livret d’épargne populaire
Les chiffres de la Caisse des dépôts confirment également la bonne santé du livret d’épargne populaire, qui bénéficie notamment de son bon taux de rendement et de l’augmentation de son plafond, passé de 7.700 à 10.000 euros fin 2023. En juin, après deux mois de retrait, les détenteurs de LEP ont recommencé à déposer des fonds, entraînant une collecte nette positive de 570 millions d’euros. Depuis le début de l’année, les Français ont donc déposé quelque 4,52 milliards d’euros sur ces livrets d’épargne, soit le troisième montant le plus élevé depuis 2008. « L’encours total du produit a atteint 76,4 milliards d’euros »à la fin du mois, précise l’institution dans son communiqué.
Le compte d’épargne populaire, qui a récolté plus de 20,6 milliards d’euros l’an dernier, continue donc d’attirer nos modestes compatriotes. Reste à savoir si la baisse programmée du taux de rémunération, qui passera de 5% à 4% en août, mettra à mal cette attractivité.
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