Selon une étude menée par Opodo, parmi les désagréments majeurs relevés par l’étude, 53% des Français déclarent être gênés lorsque le siège devant eux est incliné. Cette position réduit l’espace personnel et semble particulièrement exaspérante, notamment pour les plus jeunes : 61% des 18-24 ans sont gênés par cette situation.Une autre source notable de frustration pour 52 % des passagers est de devoir se lever pour laisser passer leur voisin de siège.
L’étude révèle également que 34 % des passagers français n’apprécient pas les conversations prolongées avec des inconnus pendant le vol. Ce sentiment est encore plus prononcé chez les 55-64 ans, 39 % d’entre eux préférant éviter tout échange avec leur voisin. Quant aux passagers qui se lèvent dès l’atterrissage, 24 % des Français trouvent ce comportement dérangeant, une proportion qui atteint 30 % chez les 25-34 ans.
Sur un autre plan, les Français affichent une relative indifférence à l’égard de l’utilisation d’appareils électroniques lors du décollage et de l’atterrissage, 53% d’entre eux se montrant nonchalants à l’égard de cette pratique. Ce contraste est notable par rapport aux Espagnols et aux Italiens, qui sont respectivement 27% et 26% à se sentir inquiets ou à alerter l’équipage en cas d’utilisation d’appareils électroniques dans ces phases critiques du vol..
En France, cette indifférence est particulièrement marquée chez les plus de 65 ans (64%). En revanche, les jeunes générations se montrent plus inquiètes : 22% des 18-24 ans avouent paniquer en silence, et 22% des 25-34 ans préfèrent signaler l’utilisation de ces appareils aux hôtesses de l’air.
Une idée qui gagne en popularité parmi les voyageurs est celle des vols réservés aux adultes. Selon l’étude, 44% des Français se déclarent favorables à cette initiative. Cette préférence est encore plus marquée chez les 25-34 ans, avec 55% d’entre eux favorables à cette idée.Cette option offrirait un environnement plus calme, sans les cris ou les pleurs des enfants, permettant aux passagers de profiter pleinement de leur vol.
Les Français arrivent en cinquième position parmi les nationalités les plus favorables à cette initiative, derrière les Espagnols (56%), les Anglais (51%), les Portugais (45%) et les Italiens (45%).
Cette étude met en lumière les désagréments spécifiques des passagers français en avion, avec des préférences et des désagréments différents selon l’âge. Ces informations pourraient s’avérer précieuses pour les compagnies aériennes qui cherchent à améliorer l’expérience de leurs passagers en vol.
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