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Les Français échappent de justesse à la hache mais verront les quarts de finale

Les Français échappent de justesse à la hache mais verront les quarts de finale

En battant la Hongrie dans la douleur (24-20), l’équipe de France a validé son billet pour les quarts de finale à Lille, où elle affrontera l’Allemagne.

A l’Arena Paris Sud

L’heure de vérité. Du fait de ses hésitations en début de compétition, symbolisées par deux défaites face au Danemark (29-37) et à la Norvège (22-27), l’équipe de France a connu un vrai-faux 8et Les Français ont disputé la finale ce dimanche face à la Hongrie, devant un public de l’Arena Paris Sud bien décidé à se rendre jusqu’à la vraie phase à élimination directe. Quitte à lui dire au revoir puisque cette dernière aura lieu au Stade Pierre-Mauroy de Lille. Et au terme d’un match aussi stressant que tendu, Nikola Karabatic et les siens se sont imposés pour s’assurer la dernière place qualificative pour les quarts de finale, où les attendra l’Allemagne, leur éternel rival…

Dès le début du match, les Bleus étaient déterminés à montrer aux Hongrois que chaque but valait de l’or. En proposant une défense étouffante, avec Vincent Gérard réalisant trois arrêts, la France retrouvait toutes ses vertus et après douze minutes de jeu, les Magyars en étaient réduits à prendre un temps-mort avec seulement deux petits buts marqués. Et déjà six encaissés, dont trois d’un Elohim Prandi bien décidé à faire taire certaines critiques concernant son niveau de jeu depuis le début de la compétition. Ce temps-mort, en tout cas, ne changeait rien aux tourments offensifs des Hongrois, martyrisés par un Gérard démoniaque dans son but (7-3, 18e).

Néanmoins, après un tel sacrifice, la France a connu un léger passage à vide dont la Hongrie a profité pour, sinon refaire totalement surface, du moins desserrer un peu l’étau. D’autant que les Bleus ont continué à manquer de fluidité dans leur jeu et ont parfois fait les mauvais choix. Cela s’est traduit par un seul petit but inscrit dans les huit derniers de jeu de la première période et un retour aux vestiaires moins confortable qu’il aurait pu, ou dû, l’être (11-8). Ce qui a été d’autant plus dommageable que le début de la seconde période a été loin d’être aussi impénétrable que précédemment, ce que les Hongrois ont exploité pour donner la chair de poule au public (16-16, 40et). C’est simple, en dix minutes, la Hongrie avait trouvé le chemin des filets de Gérard autant de fois que durant tout le premier acte.

Pire, les Magyars ont même pris l’avantage quand Hugo Descat a été sanctionné deux minutes pour un tir dans le visage du gardien adverse (16-18, 44e). Très clairement, il y avait le feu dans la maison bleue et il fallait vite trouver un ou plusieurs pompiers de service pour contourner l’incendie. Dika Mem s’est chargé du costume pour ramener les scores à égalité à l’entame des dix dernières minutes (19-19). Mais clairement, le salut allait venir de la défense, et de la récupération du ballon pour trouver de l’air dans les contre-attaques. Comme sur ce but de Valentin Porte (20-19, 53e) qui a fait se lever la foule, haranguée par Nedim Remili. Dans la foulée, Mem et Prandi ont rassuré tout le monde (22-19, 55e). Avant que Fabregas ne boucle l’affaire (24-20). Les Bleus auront souffert, mais ils seront là pour Lille et les quarts de finale.

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