Les Français dépensent de plus en plus pour leurs abonnements numériques
Selon une étude du cabinet BearingPoint, chaque foyer dépense en moyenne 45 euros par mois en abonnements numériques, rapporte France Inter.
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Les dépenses liées aux abonnements numériques des Français ont augmenté de 22% en deux ans selon une étude de BearingPoint, rapporte France Inter mardi 28 mai. Le budget pour voir des films ou écouter de la musique sur les plateformes n’a jamais été aussi élevé. Chaque foyer dépense en moyenne 45 euros par mois sur Spotify, Amazon Prime et Canal+.
Plusieurs causes expliquent cette augmentation. Tout d’abord, l’augmentation du prix de ces abonnements comme pour Disney+ et Deezer, mais aussi les restrictions de partage de compte, notamment sur Netflix.
Ces abonnements sont ancrés dans les habitudes de consommation des Français. Même s’ils augmentent, les utilisateurs les conservent. « Beaucoup de ces services sont consommés quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. Nous avons une forme de valeur d’usage qui dépasse le coût réel de ces services et surtout bien plus économique que n’importe quel service de loisirs concurrent »» déclare Nicolas Reffait, associé, en charge du développement des divisions Médias et Entertainment chez BearingPoint.
Récemment, Spotify a annoncé à ses utilisateurs une augmentation du prix de l’abonnement Spotify Premium à 11-12 euros par mois. « pour couvrir les coûts supplémentaires d’une nouvelle taxe sur les services de streaming musical qui nous est imposée par le gouvernement français », s’est défendu la firme suédoise. Ces grandes plates-formes marchent sur une ligne de crête. Des augmentations excessives à l’avenir pourraient cette fois entraîner une baisse du nombre de clients.
Par ailleurs, les abonnements presse ont augmenté de 16 % en un an. C’est la première fois depuis la création de cette étude, il y a quatre ans, qu’une augmentation est constatée. Elle s’explique par une transition des abonnements de la presse papier vers le numérique, mais aussi par le poids de l’actualité et la qualité de son traitement. Tant la presse nationale que la presse quotidienne régionale sont concernées par cette hausse.