les forces de l’ordre évacuent des militants pro-palestiniens
« Une cinquantaine d’étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume » lorsque les policiers sont entrés dans le bâtiment. « La fermeté est et restera totale », prévient le gouvernement français
La police a débuté vendredi son intervention à Sciences Po Paris pour évacuer plusieurs dizaines de militants pro-palestiniens qui occupaient les locaux de l’école depuis la veille.
Selon un étudiant de Sciences Po qui s’est exprimé devant la presse, « une cinquantaine d’étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume » lorsque la police est entrée dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation entachée de tensions à Sciences Po Paris.
Les principaux bâtiments de Sciences Po Paris ont été fermés vendredi matin, sur décision de la direction après une nouvelle occupation par quelques dizaines d’étudiants mobilisés pour Gaza, et la police a bloqué la rue. Le Comité Palestine, qui a tenu un point de presse en fin de matinée, a annoncé « refuser les compromis » proposé par la direction de Sciences Po Paris.
Depuis le début de la matinée, la rue est bloquée par la police. « Une réponse disproportionnée et sécuritaire »ont estimé deux étudiants du Comité Palestine, qui regrettent également l’absence de« Aide médical » avec les sept étudiants qui ont entamé une grève de la faim la veille.
Les actions menées par les étudiants en faveur de Gaza se déroulent principalement dans les établissements de Sciences Po partout en France, mais peu au sein des universités. Aux Etats-Unis, les campus d’une quarantaine d’universités connaissent une vague de mobilisation, avec de fortes interventions de la police.