L’audience s’est terminée tard ce deuxième jour de procès devant la Cour pénale départementale de Morbihan. Les enfants de Joël Le Scouarnec et de la femme de l’accusé ont été convoqués, mais seuls deux frères ont pu témoigner. L’aîné et le plus jeune ont dit à chaque tour une enfance sans problème, « Plutôt heureux, plutôt facile »résidant dans de belles maisons, « Manoirs ». « Je suis reconnaissant pour l’éducation que j’avais »dit le plus jeune, 38 ans aujourd’hui. Ses parents étaient « Ouvert », « sans a priori »: « Ils voulaient que nous soyons intéressés par tout, (…) ils nous ont laissé assez la liberté, en plaçant un cadre ». L’aîné de 42 ans évoque « un père et une mère prudent « qui les deux « Faire des valeurs de valeurs ». Le père est curieux, intelligent, ouvert. Mais aussi distant, souvent absent, absorbé par son travail. « Il a découvert les cinq semaines de vacances payées très tard », a plaisanté l’aîné qui ne manque pas d’humour malgré la situation. Ses parents l’ont fait faire « Violon, théorie musicale, lecture, visites du musée … J’ai dû voir beaucoup plus d’églises que de chrétiens » Il continue d’un ton faussement détaché.
«J’ai un très bon souvenir de mon père. Je voudrais garder cette image de lui profondément, celle qui m’a éduqué et n’a rien manqué », Lance le plus jeune qui a rompu tous les contacts avec son père depuis son arrestation en 2017. «Quand nous avons appris tout cela, nous ne pouvions pas imaginer qu’il y avait tant de gens, Il laisse s’échapper. C’est délirant. »» Il a raconté, depuis lors, son anxiété quotidienne, se situe autour de son nom de famille pour ne pas être reconnu, la peur de ses enfants. « Nous devenons paranoïaques, cela nous a mis sur une autre planète ». Bien sûr, il pensait que lui aussi aurait pu être concerné. Mais il ne le croit pas. «Nous ne savons pas ce que je pouvais voir quand j’étais petit. Je n’ai pas de mémoire particulière (…) mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit « . Et quand le procureur lui demande sans tact pourquoi il n’est toujours pas suivi par un psychologue, le jeune fils admet qu’il ne peut pas faire « Introspection », par « Peur ».
Son frère aîné n’a eu aucun mal à l’agression de son grand-père à l’âge de cinq ans, neuf, dix ans. « Exposition, pipe touchant: j’ai des images en tête et je les aurai toute ma vie »Il explique clairement. Il en a parlé avec ses deux frères qui lui ont assuré qu’il n’avait pas été victime. C’est lors d’une dispute avec sa mère, qu’il révèle ce secret à 28 ans. Son père dit qu’il l’a appris en prison. Le fils est surpris que son grand-père n’ait pas essayé d’attaquer son propre fils. Mais Joël Le Scouarnec a toujours nié.
Face aux soirées civiles qui révèlent à ces frères le nom des amis de leurs enfants attaqués par leur père, ils n’arrivent pas à lui tourner le dos. « Je voudrais séparer l’homme que nous avons jugé du père » Le cadet se déplace d’une voix tremblante. « Je ne peux même pas le détester parce que je n’ai rien à lui blâmer en tant que père, » complètera son frère quelques heures plus tard. Sans pouvoir lui pardonner « C’est le docteur Jekyll et Mister Hyde: nous en connaissons l’un et nous ne connaissons pas l’autre ». Ainsi, malgré les viols qu’il souffrait de son grand-père, malgré les actes pédocriminaux commis par son père, il est allé voir ce dernier en détention et pense qu’il reviendra le voir plus tard. Seul, sans sa famille.
Jusqu’à présent, impassible, tout en restant attentif à tout ce qui échangeait au public, Joël Le Scouarnec est apparu pour la première fois. Il a pris la tête plusieurs fois entre ses mains, a été voûté. Et a insisté pour parler entre chacun des témoignages de ses enfants, demandant le pardon pour « l’incroyable ».
Avant de partir, une dernière chose …
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