Mais de plus en plus de femmes apparaissent sans voile, notamment depuis le mouvement de protestation qui a été déclenché par la mort en détention en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée pour avoir violé le strict code vestimentaire en vigueur dans le pays.
Les femmes « qui n’ont pas prêté attention aux précédentes alertes de la police feront l’objet d’une attention particulière et seront poursuivies », a prévenu le général Mohammadian.
Voile obligatoire quelle que soit la croyance
Ce durcissement intervient quelques jours après un discours du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamanei, qui a rappelé que toutes les femmes doivent respecter le port du voile quelle que soit leur croyance.
« La question du hijab est désormais devenue un défi imposé à notre pays ; « C’est un problème qui n’existait pas auparavant », a-t-il déploré. Il a pointé du doigt « l’intervention d’étrangers », notamment occidentaux, qui ont soutenu les femmes refusant de se voiler.
La police des mœurs, à l’origine de l’arrestation de Mahsa Amini, avait disparu des rues depuis le début des manifestations de septembre 2022 mais cette unité n’a jamais été formellement abolie par les autorités.