Après la grande victoire des Blues sur les Gallois (43-0), découvrez ce qui a attiré l’attention de nos journalistes présents au Stade de France
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Alldritt, tracteur et sans reproche
Ses dernières performances avaient déçu, manquant de percussions, de bord, de tout ce qui avait jusqu’à présent fait sa force. En novembre, il avait même été licencié contre les Pumas argentins, signe de sa rétrogradation et de sa perte d’influence. Ce vendredi, nous avons trouvé le bulldozer Gragory Alldritt. Les charges de mammouths, des dizaines de mètres gagnés, des défenseurs se sont renversés à la pelle. Le stade Stade Rochelais a donné le record. Il n’a perdu aucune de sa terrible force de frappe et son énorme massacre, il les a en tout cas trouvés. Et il a tenu les 80 minutes du match sur la même intensité, très haut. Les chiffres ne mentent pas: avec 64 mètres ont gagné le ballon sous son bras et 18 plaqués au chronomètre, il a tiré un travail de Titan. La cerise sur le gâteau, il complète le récital du tricolore en marquant, en vigueur, le septième test du blues (77e). Pour rêver d’un nouveau Grand Chelem, le XV de la France aura besoin d’un grand Alldritt. Comme celui qui a martyrisé le gallois.
Jean-Baptiste Gros à la Potato
Il a rarement déçu. Jamais, même. En novembre, il devait compenser le paquet de l’inévitable Cyril Baille. Il l’a fait avec brio. Ce vendredi soir contre le Pays de Galles, le joueur de Toulon a offert une très bonne performance. Cependant, il est resté sur le terrain pendant longtemps après une possession des Blues (10e). Mais c’est solide. De retour sur la prairie, il a activement participé à la bonne résistance de la mêlée tricolore, mais particulièrement multiplié aux quatre coins du champ. Balle à la main, les Toulonnais ont chargé 10 fois en défense galloise et ne se sont jamais retirés. En défense, Gros s’est tourné à son tour (9 plaqués) sans le manquer. Avec ce Jean-Baptiste Gros-De’ali et le retour de Cyril Baille, le XV de France se porte bien à gauche.
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Le xv de la France est le pied
Nous avons entendu le terme de « dépossession ». Il faut le dire que ce vendredi, comme lors de la tournée d’automne, le maître du blues presque, ou presque le jeu au pied. Celui de Thomas Ramos, dans le jeu actuel ou face aux poteaux, en particulier. Il y a aussi ces longs coups de pompe retournés dans les coins par l’arrière-garde français. À la 28e minute, l’ailier Théo Attissogbe a surpris tout le monde en envoyant un long coup de pied depuis ses 15 mètres, ce qui a finalement échoué à quelques centimètres du 50-22. Dans le jeu, Ntamack et Dupont ont également envoyé des caviars au pied à leurs ailiers. Ce dernier s’est également distingué en essayant un petit coup de pied dangereux derrière un ruck ou en trouvant systématiquement la clé sur les références galloises. Sans compter, bien sûr, ces jeux au bas du terrain, ce qui a permis à Louis Bielle-Biarrey (en particulier) de mettre la pression. Une vraie arme.
Griffe
Ntamack, le grand rouge qui tache
Son retour était attendu après 17 mois d’absence loin des Blues. Et la soirée allait assez bien à Saint-Denis. Dans son rôle de régulateur traditionnel, Romain Ntamack a géré les affaires courantes, sans brillance, mais s’est appliquée. C’était lui qui était à l’origine du premier procès de Bielle-Biarrey après avoir judicieusement compensé Ramos. Ensuite, avec une passe de pied bien équilibrée, il a permis à Gailleton de marquer dans le coin. Retour silencieux, sans forcer votre talent. Jusqu’à la 71e minute et ce tacle trop haut, à l’épaule, sur la tête de Ben Thomas. Une carte jaune s’est transformée en rouge après avoir utilisé le bunker. La seule fausse note de la soirée. Qui vient gâcher ses retrouvailles avec le public dyonisien. Et qui reprend les cartes avant de déménager à Twickenham: qui pour le remplacer en 10? Ramos, comme en novembre, ou Jalibert, qui a abattu dans la hiérarchie? « Il y a aussi une procédure qui aura lieu mardi ou mercredi et Nous avons également des arguments pour argumenter veut croire Garthié. C’est un joueur qui a un casier vierge, c’est un geste qui ne lui ressemble pas et nous plaiderons beaucoup d’éléments qui peuvent ramener cette action à un jeu involontaire. « Difficile d’imaginer que l’ouvreur de Toulouse passe sous les fourches Caudine du comité de disciplinaire. De retour, à la fin, raté.
Bienvenue mixte pour Auradou et Jegou
L’annonce de leurs noms était attendue avec curiosité. Le public du Stade de France allait-il siffler le retour en bleu des deux naufragés de Mendoza, sept mois après avoir fait la une des journaux en étant accusé de viol par un plaignant en Argentine, avant de bénéficier d’un licenciement début décembre? De nombreuses voix avaient soulevé leur rappel dans l’équipe française, jugée précipitée. Cependant, lorsque l’orateur a scandé « Hugo », le public a répondu Auradou, avec un peu moins d’enthousiasme que pour les autres tricolores certainement, mais sans la moindre manifestation de l’hostilité. Idem, quelques secondes de plus pour Oscar Jegou. Un murmure imperceptible dans les portées du Stade de France. Deuxième test de popularité attendu, leur entrée en jeu. Quand Hugo Auradou a mis le pied sur la pelouse, au 49e Minute, dans la compagnie de cinq autres partenaires, l’annonce de remplacement a provoqué des sifflets, dispersés et timides. Étrangement, onze minutes plus tard, l’entrée dans le jeu d’Oscar Jegou à la place de François Cros a fait des sifflets plus audibles. Pas une bronque, loin de là, mais un volume sonore un petit encoche ci-dessus. Loin, cependant, de la réception orageuse et de reproche que certains avaient annoncée, a même affirmé vers les deux jeunes hommes de 21 ans.
Les pauvres diables gallois
C’est inquiétant, ne le cachez pas. Le Leek XV a été haché vendredi soir au Stade de France. Passé à la cour-bouillon par le blues, 43 points et 7 tests, concédés, pas inscrits. A 13e Affichage d’affilée pour Welsh qui a perdu ses douze matchs en 2024 et un septième revers consécutif contre le XV de la France. En l’absence de nombreux cadres, à la retraite internationale ou blessé, la prochaine génération a affiché ses limites. En particulier dans l’animation offensive où les trois quarts n’étaient rien des dragons, comme l’ouverture de Cardiff, Ben Thomas (26, 8 sélections), emprunté à chaque fois que le jeu devait être lancé et manquant dans l’alternance du pied. Mais les anciens, rappelés pour essayer de sauver la patrie, le dos Liam Williams (33, 93 sélections) ou l’ailier Josh Adams (29, 60 sélections) ont encore moins amélioré. Ajoutez un manque total de pack d’électricité et nous disons que le Pays de Galles aura du mal à éviter une deuxième cuillère de bois en rangée. « Nous savions que ça allait être un match difficile. Nous avons parlé de la façon de les mettre sous pression au début du match, et nous l’avons bien fait, mais nous avons fait plusieurs mauvais choix, des erreurs, nous manquons de précision. Et quand vous Faites des erreurs contre une équipe comme la France, ils vous punissent et c’est ce qu’ils ont fait »résumé Jac Morgan, le capitaine des (pauvres) Devils Red.
De toute évidence, dans la presse galloise, la question du maintien de l’entraîneur à son poste est relancée. Pays de Galles en ligne rappeler que « Le Pays de Galles n’a pas réussi à enregistrer le moindre point pour la première fois dans son tournoi History of the Six Nations et la pression sur Warren Gatland arrive à un point de rupture. » Il est vrai que le Néo-Zélandais a perdu 19 de ses 25 matches depuis son retour à la tête du XV du poireau, à la fin de 2022, pour un deuxième mandat.
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