les favoris assurent, Rublev craque, Moutet cède le 1er set
Surprise de la mi-journée avec sa victoire autoritaire (7-6, 6-2, 6-4) contre le Russe Andrey Rublev, n°6 mondial, l’Italien Matteo Arnaldi atteint, à 23 ans, les huitièmes de finale de Roland-Garros pour la première fois de sa carrière. N.35 revient sur sa belle journée, et analyse l’essor du tennis italien.
A propos de sa victoire contre Rublev
« Dans un Grand Chelem, c’est certainement la plus belle victoire. J’ai bien joué tout au long du match et ce n’est pas facile dans ce format, de pouvoir gagner trois sets sur cinq. Je ne sais pas si c’est l’un des meilleurs matchs que j’ai disputés, mais c’est certainement le meilleur d’un Grand Chelem. »
Sur la stratégie mise en place ce vendredi
« J’avais une bonne tactique qui, je pense, a fonctionné. Il joue beaucoup plus vite que moi donc le but n’était pas de tomber dans ce schéma. J’ai dû apporter de la variation et c’est ce que je pense avoir réussi à faire. Je suis également content de mon service, car j’ai bien servi aux bons moments et même en fin de match, même si j’étais encore très nerveux. »
Le secret du brillant tennis italien
« Aimez-vous les pâtes et les pizzas ? C’est peut-être ça. Non, nous voyons nos amis gagner de bons matchs et nous voulons faire de même. Après la victoire en Coupe Davis, nous étions en route. Nous sommes également tous très proches les uns des autres. On se connaît depuis qu’on a onze ou douze ans, on a fait tous les championnats nationaux, les championnats par équipes ensemble. Les croiser aujourd’hui dans les allées de Roland-Garros est un grand plaisir. »
Propos recueillis par Michael Perret, à Roland-Garros