« Il n’y aura pas de souveraineté alimentaire française, il n’y aura pas de transformation en France, s’il n’y a pas d’entreprises rentables », défend Mme Lambert, qui vient de quitter la présidence du principal groupe alimentaire. pression agricole de l’Union européenne, Copa.
Près d’un fabricant de charcuterie sur trois (30%) a clôturé l’exercice 2023 en perte, selon une étude de la Banque de France commandée par la Fict, l’interprofession Inaporc et l’établissement public France AgriMer. C’était un sur quatre (25 %) en 2022.
La marge nette – qui évalue les revenus générés par l’entreprise par rapport à ses coûts – s’est encore érodée, à 0,9% du chiffre d’affaires en moyenne pour les entreprises de charcuterie, contre 2,3% à l’échelle de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire.
« Nos charcuteries transforment 75 % des porcs français. S’ils rencontrent des difficultés, n’ont pas les moyens d’investir, de se moderniser, ils perdent leur place dans les rayons par rapport aux produits importés, ce qui est aussi préjudiciable aux éleveurs», fait valoir la présidente de la Fict, elle-même productrice de porcs.
L’organisation compte environ 300 membres : des entreprises de toutes tailles, dont les poids lourds Herta, Fleury Michon et Aoste.
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