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les expulsions des plus précaires en hausse, selon les associations

les expulsions des plus précaires en hausse, selon les associations

Ci-dessous  » pression  » de l’organisation des Jeux Olympiques, l’Ile-de-France était « vidé d’une partie de ses habitants les plus précaires », à un an, dénoncent lundi dans un rapport des associations qui déplorent la volonté « invisibiliser  » pauvreté.

Selon le collectif Le Revers de la Médaille – qui regroupe quelque 80 associations d’aide aux personnes les plus vulnérables -, le « nettoyage social » s’est accru à l’approche des JO de Paris (26 juillet-11 août). . Sur la période 2023-2024, elle a enregistré 138 expulsions en Ile-de-France (dont 64 de bidonvilles, 34 de tentes et 33 de squats) contre 121 en 2021-2022 et 122 pour 2022-2023.

Ces expulsions ont touché 12.545 personnes, principalement des migrants, soit une augmentation de 38,5% par rapport à la période 2021-2022, selon ce rapport. Dont 3 434 mineurs, soit deux fois plus que l’année précédente et trois fois plus qu’entre 2021-2022.

Déplacés sans leur consentement

Ces personnes ont été dispersées hors d’Ile-de-France pour être hébergées dans des centres d’accueil régionaux temporaires, créés en mars 2023, pour une durée maximale de trois semaines, avec la promesse à l’issue d’un hébergement longue durée.

Mais, constate le collectif, ces envois vers la région ont eu lieu en l’absence d’accord. « vraiment libre et éclairé », dont beaucoup se retrouvent finalement remis à la rue en raison de la situation administrative des migrants. Il déplore également le « pratiquement inexistant » de diagnostic social avant les expulsions, ce qui conduit à une « déshumanisation et manque de considération des situations individuelles ».

Le Revers de la Médaille déplore également « le harcèlement » et «  contrôles administratifs répétés » des travailleuses du sexe, dans le but de « les éloigner de l’espace public ». L’association Aides, qui gère un centre d’accueil et d’aide à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) près des Halles à Paris, a constaté « de nombreuses expulsions » dans les stations de métro et un « fort » présence policière aux alentours touchée par un arrêté interdisant les rassemblements. Cela a un impact sur la fréquentation du centre.

Toutes ces opérations contre des personnes en situation précaire portent également atteinte au travail des associations, déplore le Revers de la Médaille.

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