Les exploits des Bleus en cécifoot, la surprise de Lucas Didier en tennis de table, encore de l’or en cyclisme… Le récap de la journée de samedi
L’avant-dernière journée de compétition a permis à la France d’ajouter neuf nouvelles médailles à son palmarès.
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L’heure de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques approche à grands pas. Pour atteindre l’objectif de figurer parmi les 8 premiers, les Français doivent finir fort. Lors de cet avant-dernier jour de compétition, samedi 7 septembre, les Bleus ont remporté neuf de nouveaux charms, dont deux en or.
Journée Française : De l’argent surprise du jeune Lucas Didier à la consécration des Blues du Cécifoot
L’équipe de France de cécifoot a poussé le remake de la finale de la dernière Coupe du monde jusqu’à se terminer aux tirs aux buts (1-1 à la fin du temps réglementaire). Auteur de l’ouverture du score face à l’Argentine, le capitaine Frédéric Villeroux a offert le but de la victoire lors de la troisième séance de tirs aux buts aux Tricolores. Sur la tentative précédente, le gardien français Alessandro Bartolomucci avait arrêté le tir de Nahuel Heredia. De quoi faire exploser de joie le stade de la Tour Eiffel et ses plus de 10 000 spectateurs.
A 700 mètres de là, sur les tatamis de l’Arena Champ-de-Mars, les judokas français avaient connu des fortunes diverses plus tôt samedi. Venu avec l’unique et affiché objectif de remporter la victoire chez les -90 kg (catégorie J2, athlètes déficients visuels), le double champion du monde en titre Helios Latchoumanaya s’est incliné en finale face à l’Ukrainien Oleksandr Nazarenko. Une immense déception. Un peu plus tôt, Cyril Jonard (-90 kg, J1) a complété son palmarès paralympique. Après l’or à Athènes et l’argent à Pékin, le judoka sourd et malvoyant de 48 ans a décroché le bronze et ému le public par ses célébrations de joie.
Même métal pour Jason Grandry (+90 kg, J1), qui participait à ses premiers Jeux. En revanche, Nacer Zorgani n’a pas réussi à s’imposer pour monter sur la boîte en +90 kg (catégorie J2) et Prescillia Lézé s’est inclinée en finale de repêchage.
Samedi, la surprise est venue du tennis de table. Lucas Didier a-t-il voulu montrer que son grand frère Ugo, triple médaillé en natation, ne serait pas le seul de la famille à briller aux Jeux ? Le pongiste a décroché l’argent après avoir éliminé « le match de sa vie » pour atteindre la finale, avant de perdre face au numéro 1 mondial.
Plus tôt dans la journée, les cyclistes français ont poursuivi leur razzia de médailles. Alors qu’ils visaient le titre, Thomas Peyroton-Dartet et Alexandre Léauté ont dû se contenter de l’argent et du bronze sur la course en ligne (catégorie C1-3). Enfin, lors de la dernière épreuve, les Français ont complété leur prolifique palmarès (21 médailles au total sur route) avec une victoire finale dans le relais par équipes (H1-5), avec Mathieu Bosredon, Florian Jouanny et Joseph Fritsch.
Sur le bassin de Vaires-sur-Marne, Rémy Boullé n’a pas réussi à faire mieux qu’à Tokyo et revient une nouvelle fois avec le bronze en canoë, dans la catégorie 200 m KL1. Quant à la porte-drapeau française Nantenin Keïta, elle a pris la 6e place (57″43) du 400 m (catégorie T13) sur la piste du Stade de France. La Française était très déçue de sa performance, elle qui avait remporté le titre sur cette distance à Rio
Performance du jour : l’haltérophile jordanien Abdelkareem Mohmmad Ahmad Khattab bat son record du monde
Pourquoi améliorer son record du monde d’un kilo, une fois qu’on a décroché l’or, quand on peut l’augmenter de dix ? L’haltérophile jordanien Abdelkareem Mohmmad Ahmad Khattab a écrasé la concurrence en soulevant une barre de 270 kg au développé couché, soit 41 de plus que son plus proche poursuivant, le Chinois Jixiong Ye. En lice dans la catégorie masculine jusqu’à 97 kg, le champion paralympique a ensuite tenté en vain de maîtriser une barre de 280 kg.
La grande histoire du jour : Rihards Snikus, le cavalier et DJ letton qui fait danser son cheval
Avec une monture aussi bien nommée, King of the Dance, et des platines comme passe-temps, le titre dans l’épreuve de par-dressage libre sur musique ne pouvait lui échapper. Couronné dans l’épreuve individuelle de par-dressage (grade I) mardi, le Letton Rihards Snikus, surnommé DJ Richy Rich, s’est imposé samedi en faisant danser son hongre sur le tube La chemise noire Juanes. De quoi encore améliorer son palmarès paralympique, déjà bien garni avec deux médailles d’argent décrochées à Tokyo.
L’homme qui aime faire danser les chevaux autant qu’il aime faire danser les noctambules dans les discothèques et lors des événements sportifs, souffre de paralysie cérébrale. Cette dernière se manifeste par des mouvements incontrôlés et une incapacité à parler. L’équitation lui permet de gagner en équilibre et de renforcer ses muscles.
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