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Les États-Unis soutiennent l’idée que l’Afrique ait deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU

Le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) à New York, le 29 août 2024.

Les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour les pays africains au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et d’un siège tournant pour les petits pays insulaires en développement, doit annoncer jeudi 12 septembre l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.

Cette décision intervient alors que Washington cherche à améliorer ses relations avec l’Afrique, où de nombreux pays sont mécontents du soutien de l’administration à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, et à renforcer ses liens avec les pays du Pacifique pour contrer l’influence de la Chine dans la région.

L’organe le plus puissant des Nations Unies

Linda Thomas-Greenfield a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’elle espérait que ces efforts contribueraient à la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, ajoutant qu’ils faisaient partie de l’héritage du président américain Joe Biden. Washington soutient depuis longtemps l’accession de l’Inde, du Japon et de l’Allemagne au Conseil de sécurité.

Alors que les pays en développement réclament depuis longtemps des sièges permanents au Conseil de sécurité, l’organe le plus puissant des Nations Unies, il n’est pas certain que les efforts des États-Unis puissent s’avérer fructueux, des années de discussions sur une réforme du Conseil étant au point mort.

Lire aussi : De l’ONU au G20, l’Afrique cherche sa place dans les instances internationales

Avant son annonce au Foreign Office à New York, Linda Thomas-Greenfield a déclaré à Reuters que les États-Unis ne voulaient pas qu’un droit de veto soit accordé à un pays autre que les cinq membres qui le détiennent actuellement : la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, soutient la réforme du Conseil de sécurité, qui « correspond exactement à la situation de l’après-Seconde Guerre mondiale (…) ». Le conseil « a un problème de légitimité, un problème d’efficacité et doit être réformé »a-t-il déclaré à Reuters mercredi.

Tout changement dans la structure du Conseil de sécurité de l’ONU doit être inscrit dans la Charte des Nations Unies ; cela nécessite l’approbation des deux tiers de l’Assemblée générale, y compris les cinq pays disposant d’un droit de veto au Conseil.

Le monde avec Reuters

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Eleon Lass

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