Les États-Unis renforcent leur présence militaire après l'assassinat du chef du Hamas par Israël
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Les États-Unis renforcent leur présence militaire après l’assassinat du chef du Hamas par Israël

Washington a ordonné vendredi « un changement dans la posture militaire américaine destiné (…) à renforcer le soutien à la défense d’Israël et à garantir que les Etats-Unis soient préparés à diverses éventualités ».

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Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin s'exprime lors d'une conférence de presse au Pentagone à Washington, DC, le 25 juillet 2024. (SAUL LOEB / AFP)

Les craintes d’une conflagration régionale grandissent au Moyen-Orient. Les Etats-Unis ont annoncé, vendredi 2 août, qu’ils renforçaient leur présence militaire, à la suite de l’assassinat attribué à Israël du chef du Hamas et de la mort d’un haut responsable du Hezbollah dans une frappe israélienne, que Téhéran et le mouvement libanais ont juré de venger.

En vue de « La possibilité d’une escalade régionale de la part de l’Iran et de ses partenaires »Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a ordonné « un changement dans la posture militaire américaine destiné (…) à renforcer le soutien à la défense d’Israël et à garantir que les États-Unis soient préparés à diverses éventualités »Une porte-parole du Pentagone a déclaré dans un communiqué que des navires de guerre et des avions de combat seront déployés au Moyen-Orient.

Plus tôt dans la journée, le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, assassiné mercredi à Téhéran, a été enterré dans un cimetière près de Doha, après que des milliers de fidèles se soient recueillis dans la capitale qatarie, où il vivait en exil. L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont juré de se venger et ont accusé Israël d’être responsable de cet assassinat, survenu un jour après qu’une frappe israélienne a tué le chef militaire du mouvement islamiste libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth. Ces deux attaques ont alimenté les craintes d’une propagation de la guerre entre Israël et l’Iran et les groupes qu’il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.

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