MISE À JOUR SUR LA SITUATION – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que « la seule raison pour laquelle cela n’arriverait pas est le Hamas ».
Blinken en Israël, resté en Egypte, le Hamas donnera une réponse… Le Figaro fait le point sur le conflit entre l’État juif et le groupe terroriste.
États-Unis « déterminé » obtenir une trêve
Les États-Unis sont « déterminé » qu’Israël et le Hamas concluent « MAINTENANT » un accord de trêve, associé à une libération des otages, a annoncé mercredi le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, en visite en Israël. « Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et à y parvenir dès maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela n’arriverait pas, c’est le Hamas. »a déclaré M. Blinken à Tel Aviv, alors qu’il rencontrait le président israélien Isaac Herzog.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit rencontrer mercredi à Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au moment où Washington exhorte le Hamas à accepter « sans délai » une trêve à Gaza mais aussi Israël de renoncer à son offensive à Rafah.
Le Hamas donnera une réponse « aussi vite que possible »
Après une réunion lundi au Caire avec des représentants de l’Egypte et du Qatar, une délégation du Hamas est retournée à Doha pour étudier la nouvelle proposition de trêve et devrait donner sa réponse. « aussi vite que possible », selon une source proche du mouvement. Les pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) attendent avec impatience cette réponse du mouvement islamiste palestinien sur un projet de trêve de 40 jours, associé à la libération des otages détenus à Gaza depuis le début de la guerre en échange de prisonniers. Palestiniens détenus par Israël.
Cette proposition fait suite à des mois d’impasse dans les négociations indirectes. Une trêve d’une semaine a permis la libération de 105 otages fin novembre, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.
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Après avoir qualifié la nouvelle proposition « extraordinairement généreux de la part d’Israël »Antony Blinken a exhorté mardi le Hamas à l’accepter « sans délai ». « Plus de retards, plus d’excuses. Il est maintenant temps d’agir »a-t-il insisté alors qu’aux Etats-Unis, les manifestations pro-palestiniennes réclamant un cessez-le-feu se multiplient sur les campus avec la police new-yorkaise qui est également intervenue dans la nuit à l’université de Columbia.
Le Hamas appelle au cessez-le-feu « permanent » avant tout accord sur la libération des otages, ce qu’Israël a toujours refusé jusqu’à présent en affirmant vouloir mener une offensive terrestre à Rafah (sud), ville considérée comme le dernier bastion local du Hamas et où se trouvent actuellement un million de personnes. surpeuplés et demi de Palestiniens, la majorité déplacée par la guerre.
« L’idée d’arrêter la guerre avant d’avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous entrerons dans Rafah et y éliminerons les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve) afin d’obtenir une victoire totale.Benjamin Netanyahu l’a répété mardi.
Stéphane Séjourné attendu au Caire
Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, qui a plaidé pour un cessez-le-feu lors de sa rencontre mardi avec Benyamin Netanyahu, est attendu mercredi au Caire, ont confirmé les autorités égyptiennes qui s’opposent également à une opération à Rafah, ville jouxtant leur frontière.
« La vérité est qu’une opération terrestre à Rafah serait tout simplement une tragédie indescriptible. Aucun plan humanitaire ne peut contrer cela. Le reste n’est que détail.a prévenu mardi soir le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths. « Une opération à grande échelle à Rafah conduirait à une catastrophe humanitaire »a ajouté le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, appelant « Toutes les parties doivent œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu ».
Ouverture d’une route humanitaire entre la Jordanie et l’Arabie Saoudite
L’aide internationale, strictement contrôlée par les autorités israéliennes, arrive au compte-gouttes principalement d’Egypte via Rafah, mais reste très insuffisante compte tenu des immenses besoins des 2,4 millions de Gazaouis. Les États-Unis font pression sur Israël pour qu’il facilite l’acheminement de l’aide par la route et ont commencé à construire un port flottant face à la côte de Gaza pour accueillir les marchandises arrivant par bateau en provenance de Chypre. La structure sera prête jeudi, selon le président chypriote Nikos Christodoulides.
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Antony Blinken s’est félicité mardi de l’ouverture d’une route terrestre « direct » entre la Jordanie et la bande de Gaza via le point de passage d’Erez, récemment ouvert par Israël sous la pression américaine. « Il s’agit d’un progrès réel et important, mais il reste encore beaucoup à faire »a déclaré M. Blinken qui, avant Israël, s’est rendu en Jordanie et en Arabie Saoudite dans le cadre de sa septième mission au Moyen-Orient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre.
Nouvelle évaluation du Hamas
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 34 568 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre. En 24 heures, au moins 33 décès supplémentaires ont été enregistrés, selon un communiqué de presse. communiqué du ministère qui fait état de 77.765 blessés en plus de 200 jours de guerre.